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« On ne nous empêchera pas de dénoncer la violence »

NORTH BAY, Ont. — Les appuis affluent de la communauté et des travailleurs ontariens de la santé pour Sue McIntyre, cette infirmière de North Bay congédiée par l’hôpital North Bay Regional Health Centre (NBRHC) pour avoir dénoncé les représailles qu’exerce l’employeur contre les travailleurs qui signalent les attaques de la part de patients.

Les voisins, les amis et les collègues de travail de Sue témoigneront leur appui ce jeudi 11 février 2016, à midi, le temps d’un rassemblement à North Bay, devant le bureau du député provincial de Nipissing, Vic Fedeli. Il s’agit de la première d’une série d’activités qui se dérouleront en février et qui culmineront dans une grande manifestation qui réunira des sympathisants des quatre coins de l’Ontario à l’hôpital de North Bay le lundi 29 février à midi.

« La courageuse Sue McIntyre a dénoncé le problème des patients qui s’en prennent violemment aux employés, a déclaré le président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (OCHU-SCFP), Michael Hurley. Bien qu’il soit subventionné par l’État, l’hôpital de North Bay a tout fait pour intimider cette infirmière. On ne réussira pas ainsi à bâillonner les travailleurs de la santé à propos des attaques qui se produisent dans les hôpitaux. Le ministre de la Santé devrait se pencher sur les actions posées par la direction de cet hôpital et le climat de peur qui règne là-bas. »

Selon les données du gouvernement ontarien, le risque de violence est plus élevé dans certains secteurs, dont celui de la santé. Depuis quelques années, on constate une multiplication des signalements de violence de la part des pensionnaires et de leurs proches à l’égard des employés d’hôpitaux. Des études démontrent que c’est dans les salles d’urgence qu’on trouve le taux de patients violents le plus élevé, à l’exception des hôpitaux psychiatriques. Et même si le nombre de signalements augmente, on s’entend pour dire que les incidents violents dans les hôpitaux sont loin d’être tous signalés.

Selon la Loi sur la santé et la sécurité au travail de l’Ontario, l’employeur doit prendre toutes les mesures raisonnables dans les circonstances pour assurer la protection de l’employé, entre autres contre le risque de violence au travail. Les attaques contre le personnel sont chose courante à l’hôpital de North Bay.

« Les altercations violentes avec les patients sont en hausse, confirme la vice-présidente (nord-est de l’Ontario) du CSHO-SCFP, Sharon Richer. C’est honteux qu’un employeur hospitalier s’en prenne ainsi à une infirmière qui milite pour qu’on protège mieux et les employés et les patients. Nous exigeons le retour au travail de Sue et nous demandons à M. Fedeli de soulever cette affaire à l’Assemblée législative. »

Pour en savoir plus, contactez :

Michael Hurley                     

Président du CSHO-SCFP
 
 416-884-0770

Stella Yeadon                        

Service des communications du SCFP
 
 416-559-9300