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Consœurs et confrères,

Il s’est passé tant de choses depuis la dernière réunion de notre Conseil exécutif national en septembre. Et, comme toujours, notre syndicat a été à l’avant-garde des luttes à mener et des défis à relever.

Les récentes révélations et allégations de harcèlement sexuel sur la Colline du Parlement et les accusations d’agression sexuelle reliées à la CBC ont secoué le pays. Nous revendiquons toujours l’adoption de lois et de procédures plus strictes pour nos milieux de travail et nous espérons que ce débat national nous fera prendre conscience du fait que, chaque jour, des femmes sont aux prises avec cette réalité.

Au SCFP, nous luttons pour que cesse la violence contre les femmes et les filles – et nous maintiendrons notre soutien financier aux divers comités du SCFP et groupes communautaires qui organisent des activités le 6 décembre pour souligner la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. En particulier ce jour-là, nous pensons au massacre de l’École polytechnique, survenu en 1989, et nous prônons la fin de toute forme de violence familiale, physique et sexuelle. Dernièrement, le SCFP a appuyé le projet des « Sœurs par l’esprit » de l’Association des femmes autochtones du Canada et d’autres coalitions qui veulent que justice soit rendue aux femmes et aux filles autochtones disparues ou assassinées au pays.

Le SCFP national s’est joint à la campagne Faisons la lumière sur la violence faite aux femmes à Ottawa, où des groupes communautaires locaux et des entreprises illuminent leurs fenêtres et leurs devantures de commerce. Dans notre cas, l’édifice du SCFP national a été éclairé en violet, comme symbole de résistance à la violence contre les femmes. Notre édifice est ainsi devenu, d’une nouvelle manière, une lueur d’espoir et de courage en décembre.

En octobre, le pays était sous le choc après les violentes attaques perpétrées contre le caporal Nathan Cirillo, tué au Cénotaphe – ainsi que contre notre Parlement, nos élus et les membres du personnel à la Colline – et contre l’adjudant Patrice Vincent, renversé par une voiture à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec.

Ces événements étaient impensables. Mais ce traumatisme nous a aussi montré le courage des membres du SCFP. À Ottawa, nos membres des SMU ont tenté d’aider le caporal Cirillo et nos membres des hôpitaux ont pris soin des blessés. Des travailleurs municipaux du SCFP ont coordonné les interventions d’urgence, pendant que les membres des conseils scolaires sécurisaient les écoles et réconfortaient les enfants. Des centaines de membres sont restés confinés de longues heures pendant la crise.

Thomas Mulcair, chef du NPD, a dit : « Ces événements ont été provoqués par la haine, mais ils étaient aussi destinés à provoquer la haine en nous. » Nous avons constaté la détermination de nos membres et nous savons que, toujours, ils serviront, aideront et appuieront nos collectivités, et qu’ils le feront SANS haine.

Appui aux négociations

Le climat dans lequel nous négocions devient de plus en plus difficile. Nous savons tous que de nombreuses forces travaillent contre nous. Nous le constatons chaque jour et nous le ressentons aux tables de négociation. Nous devons faire face à des lois antisyndicales. En effet, le gouvernement Harper récidive et tente de faire adopter par le Sénat le projet de loi C-377, qui impose la divulgation de l’information financière des syndicats, ainsi que le projet de loi C-525, qui rend plus difficile l’adhésion à un syndicat en vertu du Code du travail fédéral. Les gouvernements provinciaux et les autorités réglementaires changent aussi les règles du jeu.

Cet automne, encore une fois, les membres du SCFP ont trouvé des façons nouvelles de se réunir pour élaborer des stratégies, édifier leur solidarité et se soutenir les uns les autres afin de traverser cette époque difficile en matière de négociations et de régimes de retraite. Au cours des dernières semaines, j’ai pu rencontrer des membres du SCFP au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse, au Québec, au sud et au nord de l’Ontario, à Ottawa et en Colombie-Britannique. Les membres du SCFP relèvent d’innombrables défis de manière stratégique et énergique.

Le point sur la Caisse générale

Un examen de la Caisse générale (voir ci-dessous) indique que nos revenus de capitation en septembre étaient très près de nos projections et supérieurs de 0,8 % au budget prévu. Le total de nos revenus est supérieur au budget de 1,8 %.

Cette légère augmentation des revenus nous aidera à couvrir les dépenses qui ont dépassé le budget d’environ le même montant. Tous les dépassements sont scrutés à la loupe afin d’assurer le respect du budget.

Soutien aux grèves et aux services essentiels

Pour la première fois de notre histoire, notre Caisse nationale de grève a dépassé les 80 millions de dollars. Jusqu’à maintenant, cette année, nous avons versé plus de 9 millions de dollars en indemnités de grève. La plupart de cet argent est allé aux membres du SCFP-C.-B. qui, par solidarité avec les enseignants en grève, ont refusé de franchir leurs piquets de grève. Et, bien entendu, nous continuons à appuyer les membres de la section locale 608 à Naramata, en grève depuis mai 2014. Nous en ferons autant pour chaque section locale du SCFP qui se retrouvera en grève.  

Pendant le trimestre, nous avons pu contribuer de manière importante aux campagnes pour éviter la grève afin d’aider les sections locales à mobiliser leurs membres et à résister aux programmes d’austérité imposés par bien des employeurs.

Soutien communautaire

Un examen des demandes relatives aux campagnes à frais partagés et d’autres formes d’aide financière montre que les sections locales, les conseils régionaux et les régions du SCFP font un effort concerté pour accroître notre visibilité et notre participation à la vie de nos collectivités. Il est aussi encourageant de voir que cette tendance se retrouve partout au pays, en particulier en cette période de l’année. Beaucoup de membres du SCFP aident leurs collectivités et leurs concitoyens qui en ont le plus besoin, tout en luttant pour éradiquer les causes profondes de la pauvreté.

Conférence du Conseil national des secteurs

Au début d’octobre, à Toronto, 1 200 délégués du SCFP ont participé à l’historique Conférence du Conseil national des secteurs. L’événement a été sans précédent dans notre histoire. J’ai eu la chance de participer aux onze réunions sectorielles tenues au cours des trois jours qu’a duré la Conférence et je peux affirmer que les membres et le personnel du SCFP sont très dévoués et comprennent bien les enjeux, ainsi que les attaques que nous subissons dans nos milieux de travail et nos collectivités.

Le conférencier invité Lee Saunders, président de l’AFSCME, nous a rappelé que ces attaques sont les pires que la plupart d’entre nous, au mouvement syndical, avons subi dans toute notre vie. M. Saunders les a qualifiées d’offensive contre notre existence même et nous a demandé de ne pas oublier nos valeurs, d’aider ceux qui ont été laissés pour compte, de sensibiliser nos membres en revenant aux principes de base et de toujours trouver des façons de nous réénergiser, nous et notre mouvement.

La politique, c’est important

L’automne a aussi été très occupé sur le front électoral. Nous sommes extrêmement fiers que des milliers de militants du SCFP de tout le pays aient participé aux élections provinciales au Nouveau-Brunswick, ainsi qu’aux élections municipales au Manitoba, en Ontario, à l’Île-du-Prince-Édouard et en Colombie-Britannique.  Près de trois douzaines de membres du SCFP ont été candidats aux élections cette année et nous les en félicitons. Nous n’avons pas encore fini de traiter les demandes qui nous sont venues de tout le pays pour profiter de la contribution de 750 $ offerte par le SCFP national à la campagne de chacun de ces membres.

Dans le budget proposé pour 2015, vous constaterez que nous avons consacré d’importantes ressources à la participation de nos membres au processus politique ainsi qu’à l’édification du soutien à nos importantes campagnes – santé, services de garde à l’enfance, sécurité à la retraite et bons emplois. À la dernière conférence téléphonique de tous les présidents et présidentes, 79 % d’entre vous vous êtes engagés à inviter les membres à participer à la session de préparation aux élections organisée par le SCFP en 2015. Cette formation est bien amorcée.

À notre dernier congrès, les délégués du SCFP nous ont confié non seulement le mandat de battre Stephen Harper, mais aussi celui de faire élire le premier gouvernement néo-démocrate du Canada. Nous ne pouvons pas oublier que les libéraux ont, entre autres mesures antisyndicales, fait main basse sur la caisse d’assurance-emploi, réduit les transferts aux provinces et trempé dans la corruption.

Oui, confrères et consœurs, aux élections fédérales de 2015, nous irons tous voter. Mais nous veillerons aussi à ce que nos parents, nos amis et nos collègues en fassent autant.  Nous devons agir ensemble pour changer la donne aux prochaines élections.

Préparation au budget de 2015

Au cours du dernier mois, j’ai mené des consultations budgétaires exhaustives partout au pays. J’ai amorcé ce processus dans l’intention d’élaborer un budget qui réponde à nos besoins de manière équitable et transparente. Comme nous le savons, les restrictions salariales et l’attrition ralentissent la croissance financière du SCFP. Bien que nos augmentations de revenus soient plus limitées qu’à d’autres moments de notre histoire, nos bases financières sont solides et nous les maintiendrons ainsi en travaillant selon nos moyens. Le budget et les états financiers que je présenterai au Conseil exécutif national tiennent compte de cet engagement.

ÉTATS FINANCIERS POUR LE TRIMESTRE TERMINÉ LE 30 SEPTEMBRE 2014

Caisse générale

L’actif total de la Caisse générale au 30 septembre 2014 se situait à 191,9 millions de dollars, comparativement à 187,4 millions de dollars au 30 juin 2014 et à 183,7 millions de dollars au 31 décembre 2013. Le solde bancaire au 30 septembre 2014 était de 10,3 millions de dollars, comparativement à 8,0 millions de dollars au 30 juin 2014 et à 10,2 millions de dollars au 31 décembre 2013. Le solde bancaire inclut différentes liquidités internes destinées au congrès de 2015, à une réserve pour la gestion des propriétés, au Fonds pour les édifices régionaux, au paiement des indemnités de retraite et à la capitalisation des futures prestations.

Les immobilisations sont restées relativement statiques pendant le trimestre. Les travaux de remplacement de l’enveloppe de l’édifice du bureau régional de l’Ontario sont maintenant terminés. Des factures sont toujours en cours de traitement et le projet respectera le budget. En outre, nous avons entrepris de remplacer notre matériel informatique en changeant les ordinateurs portables et de bureau qui ont plus de trois ans et nous continuons à faire des progrès dans le développement de différents programmes logiciels technologiques destinés aux immobilisations. Le projet de développement et de mise en œuvre du système de gestion électronique des documents et des dossiers avance, tout comme le projet de mise à niveau du SISL (Système d’information sur les sections locales).

Le passif total de la Caisse générale s’élevait à 136,5 millions de dollars au 30 septembre 2014, comparativement à 131,8 millions de dollars pour le trimestre précédent.

Dans le budget de 2010, nous avions approuvé une augmentation de la provision annuelle destinée au passif de capitalisation des avantages sociaux futurs, dans le but de pouvoir un jour inscrire le passif à notre bilan. Cette provision a été fixée à 7 080 000 $ pour 2014 et augmentera encore de 900 000 $ chaque année. Dans les états financiers vérifiés du 31 décembre 2013, il restait toujours un écart de 178,0 millions de dollars entre le passif réel et ce que nous avions inscrit dans ces états financiers. Comme nous l’avions souligné à la réunion du Conseil exécutif national de décembre 2013, tant que nous continuerons à prévoir cette dépense en respectant la feuille de route et pourvu que les coûts annuels réels correspondent aux prévisions de l’actuaire, l’écart entre le passif réel et le passif inscrit devrait demeurer relativement constant pour un avenir prévisible. Au 30 septembre 2014, notre bilan montrait 79,8 millions de dollars de ce passif, une hausse de 3,0 millions de dollars par rapport au trimestre précédent.

Le solde de la Caisse au 30 septembre 2014 se situait à 55,4 millions de dollars, dont 3,6 millions sont réservés à la Caisse de participation aux congrès et aux activités nationales (1 092 376 $) et au solde du Fonds pour les édifices régionaux de 2,5 millions de dollars. Le Fonds de riposte à usage restreint est maintenant complètement épuisé. Du solde, nous avons investi 53,3 millions de dollars en immobilisations, ce qui nous laisse un solde sans restriction négatif de 1,4 million de dollars. En somme, tout l’avoir de la Caisse générale est immobilisé, soit parce qu’il a été alloué à des fins précises, soit parce qu’il a été utilisé pour des immobilisations.

Le surplus d’exploitation préliminaire (avant la provision du Fonds pour les édifices régionaux et les gains de placements non matérialisés) pour le début de l’exercice jusqu’à maintenant est de 741 000 $. Les revenus de capitation sont supérieurs au budget de 1,1 million de dollars et le total des revenus est supérieur au budget de 2,5 millions de dollars grâce au rendement des placements.  Le total des dépenses est supérieur au budget de 1,8 million de dollars.

Voici quelques-uns des postes les plus significatifs :

  1. Les dépenses consacrées à l’orientation stratégique étaient inférieures au budget de 959 000 $ à la fin du troisième trimestre, compte tenu du laps de temps à recevoir les factures provenant de partout au pays. Le travail dans ce domaine se poursuit.
  2. Les dépenses électorales ont été inférieures au budget de 200 000 $ pour le cumul de l’exercice, étant donné le moment des élections pendant l’année.
  3. Les frais de bureau ont été inférieurs au budget de 161 000 $ pour l’exercice.
  4. Le travail se poursuit dans le projet « Ensemble, pour un monde plus juste » du SCFP. À la fin du troisième trimestre, les dépenses étaient supérieures au budget de 134 000 $, la remise du prélèvement spécial du CTC ayant été faite le 1er juin.
  5. Au développement syndical, les dépenses consacrées au perfectionnement du personnel ont été supérieures au budget de 195 000 $.
  6. Les dépenses du Fonds de riposte ont été supérieures au budget de 223 000 $ pour le cumul de l’exercice à cause des délais de remboursement d’autres syndicats partageant le coût de la campagne au Québec.
  7. Les dépenses consacrées aux déplacements ont été supérieures au budget de 256 000 $ à cause du nombre de déplacements entrepris par le personnel pendant l’année, notamment pour la participation aux réunions du personnel et aux congrès des divisions.
  8. Les comités nationaux ont dépassé leur budget de 299 000 $ à cause des coûts accrus de la rencontre biennale de tous les comités.

Caisse nationale de défense

L’actif total s’élevait à 11,2 millions de dollars au 30 septembre 2014, comparativement à 8,5 millions de dollars au 30 juin 2014 et à 8,2 millions de dollars au 31 décembre 2013. Le solde au 30 septembre 2014 était de 4,5 millions de dollars, comparativement à 1,7 million de dollars au 30 juin 2014.  En outre, nous avions des placements totalisant 5,4 millions de dollars, un total identique à celui du 30 juin 2014.

Les campagnes à frais partagés approuvées par le Conseil exécutif national pour les neuf premiers mois de l’année ont coûté 2 786 445 $ du budget annuel de 2,6 millions de dollars. Les dépenses consacrées aux grandes campagnes de recrutement ont été de 1,5 million de dollars, pendant que celles des initiatives nationales en matière de stratégie s’élevaient à 1 526 504 $. Les dépenses consacrées aux initiatives régionales en matière de stratégie ont, quant à elles, atteint 744 270 $.

Caisse nationale de grève

L’actif total de la Caisse de grève au 30 septembre 2014 s’élevait à 80,5 millions de dollars, le même qu’au trimestre précédent. Cet actif était formé de 1,5 million de dollars en liquidités, de 1,9 million de dollars en capitation à recevoir, de 106 000 $ de comptes débiteurs des caisses générale et de défense, et de 76,6 millions de dollars en placements.

Au titre du passif, nous avions des comptes créditeurs et des charges à payer de 3,8 millions de dollars; par conséquent, au 30 septembre 2014, le solde de la Caisse s’établissait à 76,8 millions de dollars, comparativement à 79,3 millions de dollars au 30 juin 2014.

Les revenus de la Caisse de grève, incluant les revenus de placements, étaient de 11,0 millions de dollars pour les neuf premiers mois. Les dépenses pour la même période s’élevaient à 9,6 millions de dollars, ce qui donne lieu à un surplus net pour le cumul de l’exercice de 1,4 million de dollars, avant les gains non matérialisés de 2,4 millions de dollars.

GRÈVES, LOCK-OUTS ET RÈGLEMENTS

La section locale 2262, Ville de Castlegar, Colombie-Britannique – 30 travailleurs municipaux membres du SCFP qui fournissent d’importants services de voirie, de parcs et de loisirs sont en grève depuis le 8 novembre 2014 pour améliorer leur sécurité d’emploi, se protéger contre la sous-traitance et résister aux concessions exigées par les employeurs. Les piquets de grève sont toujours solides et les membres du SCFP de la région de Kootenay sont solidaires.

La section locale 76, Ville de Campbellton (cols bleus) – menacés par trois années de sous-traitance des services d’enlèvement de la neige, 43 membres du SCFP ont été mis en lock-out par la municipalité le 4 novembre 2014. Ils ont résisté et ont pu obtenir des hausses de salaires et conserver leurs emplois et leur régime de retraite à prestations déterminées. Les membres sont rentrés au travail le lundi 1er décembre 2014.

La section locale 608, Centre Naramata, Colombie-Britannique – 30 membres sont en grève depuis le 15 mai 2014 pour protester contre leur employeur, l’Église unie du Canada, qui veut sous-traiter tous les services, dont l’alimentation et l’entretien paysager.

La section locale 1490, canton de Black River-Matheson – 19 membres lockoutés depuis le 11 août 2014 sont rentrés au travail le 6 octobre 2014 avec leur convention collective intacte, après avoir résisté aux concessions exigées par l’employeur. Ces membres du SCFP fournissent des services importants, comme l’entretien des routes, les permis de construction, l’application des règlements, les parcs et les installations de loisirs.

RETARDS DANS LA CAPITATION

Pour le trimestre terminé en septembre 2014, le total de la capitation en retard s’élevait à 7 183 900 $, une diminution de 531 584 $ ou de 6,89 % par rapport au trimestre précédent terminé en juin 2014. Le total des retards a augmenté de 16,65 % par rapport à septembre 2013.

RAPPORT SUR LA TECHNOLOGIE

Le comité de direction de la gestion et de la technologie de l’information (GI-TI) a continué de se réunir régulièrement pour discuter, faire le point et gérer activement les projets en cours et prévus en GI-TI pour 2014.

Au cours des derniers mois, le comité de direction s’est surtout penché sur la planification et les prévisions budgétaires des projets de GI-TI en 2015. Ce travail a produit une version à jour du document sur la vision et la stratégie en GI-TI du SCFP, ainsi que le plan opérationnel en GI-TI pour 2015-2017.

Dans le cadre de la planification annuelle et du cycle budgétaire, le comité de direction de la GI-TI du SCFP examine les objectifs en matière d’orientation stratégique et les priorités du syndicat et établit les activités centrales de la GI-TI du SCFP grâce à l’élaboration du plan opérationnel en GI-TI et la présentation du budget.

À la fin du dernier trimestre, les projets suivants devraient être terminés :

  • SISL II – le projet de mise à niveau du SISL (système d’information sur les sections locales) est terminé et vient d’entrer dans une importante phase de mise à l’essai.La mise en œuvre devrait être terminée à la fin de janvier 2015.
  • Solution de mobilité gérée (SMG) et nouvelle politique de mobilité – le lancement de la solution commencera par la région du Québec, au début de décembre.
  • Projet de vidéoconférence – la mise en œuvre est en cours et la formation commencera sous peu. La vidéoconférence sera offerte à Québec, Calgary, Dartmouth, Edmonton, Fredericton, Winnipeg, Sudbury, Regina, Saskatoon et St. John’s, ainsi qu’au SCFP national, au bureau régional de la Colombie-Britannique et au bureau régional de l’Ontario.
  • Stratégie et mise en œuvre du remplacement des ordinateurs de bureau et des portables – l’an dernier nous avons amorcé une stratégie et un plan connexe qui visent à remplacer tout le matériel informatique de plus de trois ans. La planification du renouvellement de cette année achève et tout matériel en fonction depuis plus de trois ans en 2015 sera remplacé au cours du premier trimestre de 2015.
  • En janvier 2015, le SCFP commencera à remplacer Microsoft Office 2007 par Office 365. Avec Office 365, les employés du SCFP seront à jour dans la suite informatique Microsoft Office et pourront assurer la fiabilité et la fluidité du travail de soutien des membres. 

PROPRIÉTÉS ET BAUX

Proprités

À Markham, en Ontario, le remplacement des puits de lumière est en cours et devrait être terminé d’ici la fin de décembre 2014.

Baux

Nous avons signé un bail de dix ans avec le propriétaire du nouveau bureau de St. John’s à Terre-Neuve, avec occupation prévue en avril 2015. Les nouveaux locaux seront conçus selon les spécifications nationales du SCFP.

En Ontario, le bail du bureau de Lakehead, à Thunder Bay, doit prendre fin en février 2016. Le propriétaire de nos bureaux actuels est très peu coopératif, l’espace est mal adapté à nos besoins et le personnel se plaint souvent de l’état des lieux. Nous ferons notre travail de diligence et nous explorerons toutes les possibilités pour trouver un nouvel emplacement à l’échéance du bail. Notre conception d’espace standard s’appliquera à la recherche des nouveaux locaux, qui devront comprendre des lieux de réunion et de travail adéquats pour nos membres et pour le personnel.

Les rénovations intérieures du bureau de Red Deer en Alberta sont terminées et le bureau a ouvert ses portes le 25 septembre 2014.

À Grande-Prairie, aussi en Alberta, les améliorations locatives sont terminées et le personnel a emménagé dans ses nouveaux locaux le 13 novembre 2014.

Nous continuons à explorer les possibilités de renouvellement des baux pour les bureaux de Dalhousie, au Nouveau-Brunswick; de Timmins, Kenora, Kitchener, Sault Ste-Marie et Windsor, en Ontario; de Medicine Hat, en Alberta; de Prince George et du bureau régional en Colombie-Britannique.

CONGRÈS NATIONAL ET AUTRES CONFÉRENCES

La toute première Conférence du Conseil national des secteurs du SCFP, tenue à l’hôtel Sheraton Centre Toronto, a connu un vif succès. En tout, 1 022 membres (dont 400 de l’Ontario seulement) et plus de 175 employés du SCFP y ont assisté. L’événement a été si apprécié que nous cherchons déjà, dans les centres de congrès du pays, le prochain endroit où auront lieu les conférences de 2016, 2018 et 2020.

Le SCFP prépare maintenant la Conférence sur les droits de la personne, qui aura lieu au Centre des congrès RBC, à Winnipeg, du 5 au 8 février 2015.

Les inscriptions en ligne ont commencé le 29 octobre 2014 et, jusqu’à maintenant, près d’une centaine de membres ont profité de cette option.

Une visite de vérification de l’accessibilité des lieux du centre des congrès et des hôtels des délégués – Fairmont Winnipeg, Radisson Hotel Winnipeg et Fort Garry – est prévue pour les 2 et 3 décembre 2014. Le personnel du SCFP sera accompagné de deux membres de notre Groupe de travail sur les personnes handicapées pour faire la vérification. Le SCFP demeure déterminé à assurer la sécurité de ses membres et de son personnel et à abattre les barrières que doivent surmonter les personnes handicapées.

FORMATION ET PERFECTIONNEMENT

Le programme d’éducation syndicale du SCFP se développe et évolue en fonction des besoins de nos sections locales et de nos membres. Notre équipe du développement syndical consacre beaucoup de temps et de ressources à la mise à jour et à l’expansion des cours et à la formation des animateurs qui les offrent. Le SCFP propose présentement 52 cours uniques, dont 41 sont offerts en français et en anglais.  Les 8 autres sont en train d’être adaptés en français.

Atelier sur les droits de la personne

Le SCFP a donné ses premiers cours à l’école André Lamoureux Memorial, à Cornwall, en Ontario, en septembre 2014. Les cours d’une semaine ont connu un vif succès et plus de 50 personnes provenant de 10 sections locales de tout l’Ontario y ont participé.

Parmi les cinq cours offerts, le nouvel atelier « Introduction aux droits de la personne » du SCFP a été mis à l’essai pour la première fois, avec 16 participants.  L’atelier inclut des modules de sensibilisation à l’oppression, à la discrimination et à l’inégalité. Il explore des outils syndicaux comme l’équité salariale, l’équité en matière d’emploi, l’obligation d’accommodement, les services de garde à l’enfance et les politiques contre le harcèlement. L’atelier a été très bien reçu par les participants. Il sera offert en pilote une deuxième fois aux membres du SCFP de la Colombie-Britannique, la dernière semaine de janvier, à l’école d’une semaine du Congrès du travail du Canada.

Histoire du mouvement ouvrier

Le 50e anniversaire du SCFP et le projet « Un monde plus juste » ont renouvelé l’intérêt porté à l’histoire des syndicats. Nous avions un cours de neuf heures, mais l’information s’arrêtait en 2003 – l’année de notre 40e anniversaire. Nous avons donc rédigé un tout nouveau cours : « L’histoire du mouvement ouvrier et la lutte des classes aujourd’hui ». Il est offert en modules de 9 heures, de 2,5 jours (école d’hiver) et d’une semaine. Les participants apprennent les moments forts de l’histoire des syndicats et leur contexte. Le cours vise trois buts principaux : 1) se souvenir de celles et ceux qui nous ont précédés et leur rendre hommage; 2) connaître le meilleur d’hier pour éclairer nos luttes d’aujourd’hui; et 3) faire connaître notre histoire à nos membres et à l’ensemble de la société.

Le projet pilote a été mis à l’essai en Saskatchewan et au Manitoba et nous avons offert le nouveau cours d’une semaine à l’école d’automne de l’Ontario en novembre. Au dire de tous ceux qui l’ont suivi, le cours a été très apprécié. Les participants y acquièrent un sentiment de fierté et ont hâte de faire connaître notre histoire et de la créer eux-mêmes.

Membres-animateurs

Cette année marque le 10e anniversaire du programme des membres-animateurs. En 2004, le Conseil exécutif national, reconnaissant l’importance de ce programme et la valeur de l’éducation par les pairs, a adopté les principes directeurs d’une approche globale pour le recrutement, la sélection, la formation et le soutien des membres-animateurs. Le programme des membres-animateurs a remplacé le programme des « instructeurs occasionnels ».

La formation des membres-animateurs est constamment revue pour mieux outiller les animateurs du syndicat et la Direction du développement syndical a raffiné les processus d’acquisition de compétences et de formation continue. On a sélectionné et formé des centaines de membres, en insistant particulièrement sur le recrutement et la formation de membres de groupes en recherche d’égalité. Beaucoup de ces membres sont par la suite devenus conseillers syndicaux. En novembre et décembre de cette année, 50 nouveaux membres recevront une formation d’animateurs dans les régions de l’Atlantique, des Maritimes, de l’Ontario et du Manitoba.

Programme d’alphabétisation

Le Fonds canadien pour l’emploi – L’offensive contre l’alphabétisation

Récemment, le SCFP a publié un rapport de recherche sur le Fonds canadien pour l’emploi.  Le Fonds est la réponse du gouvernement fédéral à la réaction des provinces et des territoires à l’annonce de la création de la Subvention canadienne pour l’emploi en 2013.

Le Fonds canadien pour l’emploi remplace les Ententes relatives au marché du travail (EMT). Avant les compressions, l’argent des EMT était transféré aux provinces et aux territoires pour leur permettre de créer des programmes surtout publics et communautaires destinés aux personnes ayant un faible niveau d’alphabétisation et de compétences de base et qui n’étaient pas admissibles à l’assurance-emploi (AE).

Le Fonds canadien pour l’emploi finance plutôt les employeurs pour qu’ils offrent une formation à court terme. Tout le contrôle de ces dollars est entre les mains des employeurs. Puisque seuls les employeurs du secteur privé ont accès aux fonds, les travailleurs du secteur sont exclus. Les personnes sans emploi qui ne peuvent pas recevoir d’assurance-emploi n’auront pas de possibilités de formation. Le SCFP exige le retour des EMT.

Compressions imposées au financement de base de l’alphabétisation

Plus tôt cette année, 22 organismes d’alphabétisation ont appris que le gouvernement fédéral ne renouvellerait pas leur financement de base. À la demande du gouvernement, il y a plus d’un an, ces 22 organismes provinciaux, territoriaux et nationaux se sont regroupés afin de présenter des propositions pour la création d’un réseau pancanadien d’alphabétisation. Il a fallu plus d’un an au gouvernement fédéral pour rejeter tout simplement en bloc leurs propositions et mettre fin immédiatement à la totalité de leur financement de base.

Beaucoup de ces organismes ont dû remercier des employés, réduire leurs services ou tout bonnement fermer leurs portes. Le dernier à avoir subi ce triste sort est le Réseau canadien pour l’alphabétisation et l’apprentissage (RCAA). En septembre, le RCAA a annoncé la fermeture immédiate de son bureau, qui sera suivie par la cessation progressive de toutes ses activités d’ici le 31 mars 2015.

Cet exemple est le dernier en date des attaques dirigées contre les groupes d’alphabétisation par les conservateurs de Stephen Harper. Le SCFP ne laissera pas tomber ces organismes et promet de défendre sans relâche les cours d’alphabétisation et l’acquisition des compétences essentielles.

Et la contribution du SCFP est appréciée. Dans une lettre adressée à la direction du SCFP, la présidente et directrice générale du RCAA, Wendy Magahay, a déclaré ce qui suit : « … au nom du conseil d’administration du RCAA et de ses derniers responsables de projets, je tiens à exprimer notre immense reconnaissance envers le SCFP pour son soutien et notre certitude absolue que vous défendrez avec détermination la cause de l’éducation des adultes partout au Canada. »

ADMINISTRATION DU RÉGIME DE RETRAITE

Le Conseil de fiducie mixte a tenu sa dernière réunion de l’année au début de décembre.

Avec les gestionnaires de placements, les discussions ont porté surtout sur les rendements et sur l’examen des stratégies, ainsi que sur les attentes pour l’année qui vient. Les fiduciaires ajouteront aussi des mandats d’investissements spécialisés au portefeuille.

Les fiduciaires ont amorcé les discussions préliminaires sur l’examen des méthodes et des hypothèses à utiliser pour l’évaluation actuarielle du 1er janvier 2015.

Malheureusement, depuis le début de 2014, le ratio de solvabilité selon la valeur du marché est passé de 96,9 % à 89,1 %, surtout à cause d’une réduction du taux d’intérêt légal. Le rendement de la caisse de retraite du SCFP a été inférieur à celui de l’indice de référence (norme établie par le marché en fonction des rendements d’autres caisses) et à la caisse de retraite médiane (valeur moyenne) au Canada pendant le troisième trimestre de 2014, avec un rendement des placements pour le cumul de l’exercice de 7,32 % à la fin d’octobre 2014.

Le site Web du RRES est en redéveloppement et devrait être accessible aux participants du Régime au début de la nouvelle année.

En septembre 2014, la consœur Heather Dillabaugh a remplacé la consœur Donna Wilde à titre de fiduciaire suppléante du SEPB 491.

Les membres du personnel de l’administration du régime de retraite se préparent présentement à la fin d’exercice de 2014.

Décès

Mme Marie Moynes, épouse de feu Elgin Moynes, retraité – 7 septembre 2014
La consœur Julie Davis, retraitée, bureau national – 14 novembre 2014
La consœur Dea Pasini, conseillère syndicale, bureau régional de l’Ontario – 21 novembre 2014
Le confrère Kevin MacNeil, conseiller syndical, bureau de Sydney – 27 novembre 2014
Le confrère Chris Sax, conseiller syndical, bureau de Barrie – 2 décembre 2014

Départs à la retraite

Le confrère Robert Hickes, bureau national – 1er janvier 2015
La consœur Paula Larocque, bureau de Niagara – 1er janvier 2015
La consœur Edie Wolfe, bureau de Grande Prairie – 1er janvier 2015
La consœur Denise Harder, bureau de Dauphin – 1er février 2015
La consœur Colette Proctor, bureau régional de l’Ontario – 1er février 2015
La consœur Nicole Chenier, bureau national – 1er mars 2015
La consœur Patricia Beaudoin, bureau de Rouyn-Noranda –  1er mars 2015
La consœur Helen Manning, bureau de Peel – 1er avril 2015
La consœur Sylvie Roy, section locale 957 – 1er avril 2015

CONCLUSION

La bonne nouvelle, c’est qu’au SCFP, nous ne reculons pas devant les difficultés.  Il est vrai que les défis à relever sont importants, compte tenu du ralentissement de la croissance de nos revenus. Mais le SCFP a les ressources financières voulues pour soutenir chaque section locale du pays qui en aura besoin. Nous aiderons toutes les sections locales qui sont aux prises avec de difficiles négociations ou avec des tentatives de privatisation, toutes celles qui sont en lock-out ou en grève, toutes celles qui doivent mener des batailles en matière de services essentiels ou de régimes de retraite, bref, nous serons partout où nous devons être.

C’est ensemble que nous mènerons cette lutte.

Respectueusement soumis par,

Le secrétaire-trésorier national,
CHARLES FLEURY