Ces hausses sont inférieures à celles initialement anticipées au début 2015, ce qui prolonge la tendance à la baisse des salaires. Cette tendance persiste en effet depuis le début de la récession de 2008-2009. Plus encore, le retard se creuse entre les salaires des Canadiens et celui de leurs voisins du Sud, la hausse anticipée aux États-Unis étant de trois pour cent cette année.
Dans les secteurs de l’éducation, de l’administration publique, de la santé et de l’aide sociale, on s’attend à des hausses salariales plus faibles, soit de deux pour cent en moyenne. Celles prévues dans les services financiers sont les plus encourageantes, se situant en moyenne à trois pour cent.
Ces prévisions salariales ne sont que des projections de la part des employeurs. En raison du climat économique qui s’est aggravé au cours de la dernière année, l’augmentation réelle du salaire de base a été moins importante que prévue. Elle n’a été que 2,2 pour cent. La rémunération hebdomadaire et horaire moyenne n’a augmenté que de 1,9 pour cent entre les mois de juin 2014 et 2015, la hausse étant plus importante dans le secteur de la production de biens et services.