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La Ville de Moose Jaw s’est retirée de la démarche de conciliation en déclarant qu’elle rompait les négociations avec le syndicat. Le conciliateur provincial a donc écrit au ministre pour l’informer qu’il avait été incapable de conclure une entente.

« Si l’employeur était prêt à reprendre la conciliation et négocier de bonne foi, le syndicat ferait de même, affirme la présidente de la section locale 9 du SCFP, Stacey Landin. Or, si nous nous fions aux récentes rondes de négociation, il est clair que l’employeur n’a pas l’intention de modifier ses propositions. »

Bill Humeny, le consultant embauché par l’employeur, a répété maintes fois en séance de négociation qu’il n’avait pas l’intention de laisser tomber la proposition de l’employeur sur la mise en disponibilité ou le retrait de la clause « capacité suffisante » sur l’affichage des postes.

« L’employeur essaie, encore une fois, d’imposer des changements à la mise en disponibilité, explique Mme Landin. En plus, il refuse de reconnaître le fait que nos membres en font déjà plus que ce que requiert leur emploi pour répondre aux urgences. La ville n’a pas réussi à démontrer que les articles actuels de la convention collective nuisent à sa capacité à servir ses citoyens. Les seules options que la partie patronale met de l’avant consistent en la mise en disponibilité obligatoire ou la sous-traitance des tâches de l’unité de négociation. Aucune de ces options n’est acceptable. »

L’autre grande concession que cherche à arracher la partie patronale concerne l’article sur la capacité suffisante. Cette notion importante a permis à de nombreux syndiqués d’obtenir de l’avancement parce qu’ils pouvaient exécuter les tâches du poste adéquatement, même sans posséder les qualifications « formelles » requises.

L’employeur a déposé à la commission des relations de travail une demande de modification à l’accréditation afin d’exclure de l’unité les syndiqués ayant des tâches de supervision. Tant que la commission n’a pas tranché dans ce dossier, personne ne peut déclencher une grève ou décréter un lock-out.

« Nous ne nous attendons pas à ce que ce dossier se règle avant le printemps, admet Mme Landin. La Ville de Moose Jaw doit donc prendre les mesures nécessaires pour permettre la signature d’une entente rapidement. »

« Il faut que le conseil municipal lâche prise sur son cahier de propositions régressif et qu’il fasse comprendre à M. Humeny que l’absence de progrès dans les négociations est inacceptable. »

proposal package and to clearly inform Mr. Humeny that the lack of progress at the table is unacceptable.”