Santé à domicile Ontario a annoncé qu’il allait réexaminer le calendrier de son plan de retour au bureau de quatre jours par semaine, une réponse claire à la pression croissante des membres du SCFP qui se sont exprimé(e)s solidairement.

Mais moins de 24 heures plus tard, l’employeur a publié une autre note de service faisant marche arrière et annonçant que le personnel devra désormais retourner au bureau dès le 20 octobre.

Cela contredit complètement ce qui avait été dit la veille. C’est un autre signe du chaos et de la confusion qui règnent au sein de Santé à domicile Ontario, et c’est aussi une preuve que l’employeur peut céder sous la pression. Considérant tout le désordre engendré par la fusion et les conflits de travail actuels, il s’agit là d’un élément de chaos de plus dont nos membres n’ont pas besoin.

De l’aveu même de l’employeur, les locaux ne sont pas suffisants pour permettre un retour complet au bureau. Les membres du SCFP restent profondément préoccupé(e)s par l’impact que cela aura sur les travailleuses et travailleurs ainsi que sur les communautés que nous servons. Nous avons déjà entendu des témoignages de travailleuses et de travailleurs qui s’occupent de patient(e)s en soins palliatifs et qui ne trouvent pas d’espace privé ou calme où avoir des conversations dignes et confidentielles.

Les membres du SCFP ne vont pas rester les bras croisés. Ensemble, nous avons démontré que les travailleuses et travailleurs syndiqués peuvent dénoncer les mauvaises décisions et inciter l’employeur à réfléchir à deux fois avant d’imposer des politiques peu judicieuses.