La Journée nationale d’action pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants a été célébrée le 30 novembre pour souligner les progrès accomplis et réclamer plus de soutien pour les familles et les travailleuses et travailleurs au Canada. En Saskatchewan, on a démontré ce que la mobilisation collective permet d’accomplir.
Après plusieurs mois de pressions exercées par le SCFP, le personnel en garderie, ainsi que leurs partenaires communautaires, le gouvernement provincial a finalement renouvelé l’entente sur les services de garde à 10 $ par jour. Il ne s’agissait pas d’un geste de bonne volonté, mais bien du fruit des efforts acharnés déployés par les travailleuses, les travailleurs et les familles pour faire cesser les retards.
Soyons clairs : la signature de l’accord ne constitue qu’un point de départ.
Le gouvernement a fermé les yeux sur la situation, a accumulé des retards et n’a pas réussi à apporter certaines améliorations importantes, notamment les suivantes :
- Pérenniser les augmentations salariales pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs des services éducatifs à la petite enfance, et non seulement pour les éducatrices et éducateurs de la petite enfance.
- Offrir un régime de retraite et des avantages sociaux au personnel des services éducatifs à la petite enfance.
- Augmenter les budgets de fonctionnement pour assurer la viabilité des centres de services éducatifs à la petite enfance.
- Élaborer un véritable plan pour créer plus de places dans les services publics à but non lucratif, surtout dans les communautés rurales.
« Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement a promis 28 000 nouvelles places d’ici mars 2026, mais au printemps 2025, seulement 5 648 places étaient véritablement offertes, ce qui ne représente que 20 % de l’objectif fixé », a déclaré Kent Peterson, président du SCFP-Saskatchewan. « Pendant ce temps, le ministre Hindley se vante d’avoir créé 91 % des places. Les familles ont besoin de plus que des communiqués de presse. Elles ont besoin d’espaces véritablement disponibles. »
« Des services abordables, ça ne veut rien dire si les familles n’y ont pas accès et si les travailleuses et travailleurs ne sont pas rémunérés équitablement, a ajouté M. Peterson. Le renouvellement de l’entente n’était que la première étape. Il est maintenant temps de donner suite aux promesses qui n’ont toujours pas été tenues. »
« Le SCFP-Saskatchewan continuera de militer en faveur d’un réseau public d’éducation à la petite enfance qui répond aux besoins de toutes les familles et de l’ensemble du personnel de ce secteur. » Pour en savoir plus, consultez la page suivante : skchildcareunion.ca.