CUPE Nova Scotia web banner. Images of 5 CUPE members at work, and the CUPE NS logo.Plus de 5 000 travailleuses et travailleurs des écoles publiques de la Nouvelle-Écosse demandent au gouvernement provincial d’agir sur les problèmes touchant le personnel de soutien scolaire, les élèves et leurs familles. Le début de la nouvelle année scolaire montre déjà l’urgence de s’attaquer au manque de personnel, aux charges de travail élevées et aux autres facteurs qui contribuent à la crise de la violence dans les écoles publiques de la Nouvelle-Écosse.

« Après seulement quelques semaines, les membres, les parents et les gens de toute la province nous font part des conséquences de ces problèmes », a déclaré Nelson Scott, président du Conseil des syndicats scolaires de la Nouvelle-Écosse (NSSBCU) et du SCFP 5050. « Mais le gouvernement ne veut même pas nous parler de mesures qui peuvent être prises à l’échelle de la province pour régler ces problèmes, et ce sont nos communautés qui en paient le prix. »

Les travailleuses et travailleurs sont déjà victimes d’incidents violents au Centre régional d’éducation de Halifax, et 22 itinéraires d’autobus ont été abandonnés au centre régional pour l’éducation Chignecto-Central en raison du manque de personnel.

« Le gouvernement vient d’annoncer la construction de quatre nouvelles écoles dans la municipalité régionale d’Halifax – ce dont on a bien sûr besoin –, mais leur échéancier ne fonctionne tout simplement pas. D’ici à ce que le gouvernement ait le terrain et qu’il construise les sites, on aura besoin de deux ou de trois fois plus de nouvelles écoles », a déclaré Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse. « Il y a de plus en plus d’élèves chaque année et l’infrastructure actuelle ne peut pas les soutenir, sans parler des répercussions négatives que l’augmentation de la taille des classes a sur la charge de travail du personnel de soutien scolaire, la qualité du milieu d’apprentissage de nos enfants et le risque d’incidents violents. »

Après avoir ignoré le problème pendant des années, le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance (MEDPE) a finalement reconnu les communications du personnel de soutien scolaire sur le problème de la violence dans les écoles publiques, confirmant à l’ensemble de la population néo-écossaise qu’il était au courant de cette crise et de la recherche effectuée par le SCFP, mais qu’il n’a pourtant pris aucune mesure.

À la suite de la publication d’un rapport accablant de la vérificatrice générale de la Nouvelle-Écosse, le SCFP-Nouvelle-Écosse et le Conseil des syndicats des conseils scolaires de la Nouvelle-Écosse ont publié un rapport intitulé « Safe Staff, Safe Schools: A worker-led review of violence in Nova Scotia public schools », dans le but de communiquer de l’information avec les parents et le public, afin que le personnel, les écoles et les communautés desservies puissent s’unir pour exiger une action du gouvernement provincial.

« Si le gouvernement provincial veut des politiques, des stratégies ou des solutions pour lutter contre la violence dans les écoles, on a des propositions sur la table pour remédier au manque de personnel, aux procédures de sécurité en milieu de travail et au signalement des incidents violents, a déclaré Nelson Scott. J’invite le ministère de l’Éducation, les centres régionaux pour l’éducation et le Conseil scolaire acadien provincial à envisager les solutions qui s’offrent à eux. »