Le 6décembre marque l’anniversaire du massacre de l’École Polytechnique survenu en 1989. Ce jour-là, 14femmes ont été ciblées et tuées dans une attaque motivée par la haine du tireur envers les femmes et le féminisme. L’une de ces femmes, Maryse Laganière, était une membre du SCFP qui travaillait à l’école.  

Trente-cinq ans plus tard, nous continuons la lutte contre la violence dans nos milieux de travail, dans nos écoles et à la maison. Les femmes, et en particulier celles qui offrent des services à la population, sont toujours confrontées à des niveaux disproportionnés de harcèlement et de violence au travail. Les femmes autochtones, noires, racisées, 2ELGBTQI+ ou en situation de handicap sont encore plus susceptibles d’être ciblées. Le lieu de travail peut toutefois être un havre lorsqu’il y a de la violence à la maison, même si, trop souvent, les femmes confrontées à la violence conjugale reçoivent aussi des appels, des visites ou des courriels au travail. 

Alors que nous luttons contre la violence basée sur le genre à la maison et au travail, nous devons également nous mobiliser contre la violence au sein du mouvement syndical. Trop de personnes, majoritairement des femmes et des victimes d’oppression, ont subi de la violence et du harcèlement dans les milieux syndicaux. Nous vous invitons à lire le rapport du Groupe de travail national pour un milieu syndical sécuritaire du SCFP, qui détaille les progrès réalisés et le travail qu’il nous reste à accomplir.  

Aujourd’hui et chaque jour, nous joignons nos voix à celles des personnes qui, partout au pays, réclament la fin de la violence basée sur le genre dans tous les endroits où elle se produit. 

Passez à l’action : 

  • Participez à une activité pour souligner le 6 décembre au travail ou dans votre communauté, ou organisez-en une. 

  • Soutenez les organismes qui aident les femmes, comme les refuges, l’Association des femmes autochtones du Canada, le Conseil canadien pour les réfugiés ou l’Alliance des travailleurs migrants pour le changement.