Les travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP et leurs allié(e)s de Fort McMurray, de Calgary, de Drumheller, de Okotoks, de Leduc et d’Edmonton ont organisé des manifestations dans les rues le samedi 21 septembre, à l’occasion d’une journée d’action pour l’éducation, afin de protester contre la violation par le gouvernement Smith de leur droit à la libre négociation collective garanti par la Charte.
Le gouvernement a décidé de forcer les membres du SCFP 2545 et du SCFP 2559 à se présenter devant une commission provinciale d’enquête sur les différends, ce qui a empêché le déclenchement de la grève prévue, mais les travailleuses et travailleurs restent unis dans leurs revendications pour des salaires équitables et de meilleures conditions de travail.
Cette journée a été organisée parce que le gouvernement Smith continue de faire fi des droits et des moyens de subsistance des travailleuses et travailleurs de l’éducation de la province. Le président du SCFP-Alberta, Rory Gill, a exprimé sa frustration devant le mépris du gouvernement envers la qualité de l’éducation dans les écoles de l’Alberta et le droit des travailleurs de négocier une entente équitable. Il a néanmoins confirmé que : « même si le processus devant la commission a temporairement empêché le déclenchement de la grève, les membres du SCFP demeurent déterminés à se battre pour obtenir une entente équitable. »
Le personnel de l’éducation lutte depuis longtemps pour améliorer les services offerts par les écoles, en rejetant les offres qui pourraient porter atteinte à la qualité des services éducatifs. Comme il n’y a pas vraiment eu d’augmentation des salaires depuis près d’une décennie, plusieurs travailleuses et travailleurs de l’éducation ont de la difficulté à joindre les deux bouts, et doivent occuper de multiples emplois et recourir aux banques alimentaires pour boucler leur budget. Malgré ces défis, le personnel de l’éducation demeure déterminé à protéger les élèves et à obtenir une rémunération équitable.
« La journée d’action de samedi est une démonstration éloquente de la détermination des travailleuses et travailleurs à parvenir à un règlement équitable au cours des négociations, non seulement pour eux-mêmes, mais également pour assurer l’avenir du système d’éducation de l’Alberta », a déclaré Rory Gill.
Les divisions scolaires ne peuvent pas négocier des salaires équitables pour le personnel, puisque le gouvernement Smith impose constamment des restrictions salariales. Selon les dirigeants du SCFP, cet obstacle doit être éliminé afin qu’une entente équitable soit conclue.