Vendredi, alors qu’environ 70 travailleuses et travailleurs des services éducatifs à la petite enfance offraient des programmes novateurs et en pleine expansion, le président du SCFP 2484 a tenté de transmettre en personne un message du personnel et des parents au siège social d’Ideal Child Services Group. La direction, cependant, demeurait introuvable. Jess Tomas a alors glissé la pétition et des tonnes de signatures sous la porte du bureau assombri.
La pétition, signée par des centaines de parents et de membres de la famille d’enfants inscrits à l’un des cinq services éducatifs à la petite enfance d’Ideal à Toronto, exhorte la direction à investir dans son personnel en offrant un salaire équitable et de meilleures conditions de travail, notamment en augmentant le temps de planification rémunéré, en prévoyant une quantité suffisante de jours de maladie et en fournissant une couverture de la CSPAAT.
« Il n’est pas difficile de voir la métaphore ici. Pendant que les femmes sont sur le terrain dans ces centres pour accomplir ce travail important, exigeant et créatif, la direction n’est pas à leurs côtés. Tout au long de cette ronde de négociations, la direction s’est cachée derrière un voile de secret », a déclaré Jess Tomas, EPE occupant la présidence du SCFP 2484, qui représente plus de 600 professionnel(le)s des services éducatifs à la petite enfance à Toronto. « La direction affirme que la Ville lui a lié les mains, mais on sait que c’est faux. Et elle a refusé d’ouvrir ses livres pour qu’on puisse négocier équitablement. Tout ce qu’elle a fait, c’est montrer clairement qu’elle refuse d’investir dans son personnel et dans les enfants dont elle s’occupe ».
Les travailleuses et travailleurs d’Ideal sont parmi les employé(e)s syndiqué(e)s les moins bien payé(e)s représenté(e)s par le SCFP 2484. Ces personnes gagnent en moyenne 5 dollars de moins de l’heure que leurs homologues des autres centres représentés par le SCFP 2484 et beaucoup n’ont d’autre choix que d’occuper un deuxième emploi pour joindre les deux bouts alors que le coût de la vie n’a cessé d’augmenter à Toronto.
La date limite de la grève, fixée au 22 juillet, approchant à grands pas, les travailleuses et travailleurs ont régulièrement rencontré les parents et la réaction a été très positive.
« J’ai entendu des dizaines de familles qui soutiennent ces braves travailleuses et travailleurs parce qu’elles savent que ce qui est le mieux pour le personnel est aussi ce qui est le mieux pour leurs enfants, a déclaré Jess Tomas. On a aussi assisté à une vague de soutien de la part de la communauté, avec plus de 500 lettres envoyées au conseil d’administration. C’est tellement important pour ces travailleuses et travailleurs de pouvoir compter sur un appui aussi vaste et significatif. »
Cette semaine, des camions de crème glacée seront présents dans chaque centre, où les membres du SCFP 2484 distribueront gratuitement des glaces et informeront les parents sur l’état des négociations. Les deux parties reviennent à la table pour leur dernière journée de négociations prévue demain.
Les personnes souhaitant envoyer un message de soutien sont invitées à se rendre sur le site https://cupe.ca/ideal.