À quelques semaines du Mois de la fierté, le SCFP-Saskatchewan est fier d’annoncer qu’il appuie la récente décision de l’organisme Queen City Pride d’empêcher Scott Moe et les membres du Parti saskatchewanais de se joindre aux célébrations de la fierté, et invite les organisations de la province à prendre publiquement position : les personnes 2ELGBTQI+ et leurs proches, ou Scott Moe et sa haine envers les personnes queers et transgenres.
« Scott Moe est une menace pour toutes les personnes queers et transgenres », soutient Kent Peterson, président du SCFP-Saskatchewan. « Nous sommes solidaires de Queen City Pride et de tous les groupes de la fierté de la province qui décident de boycotter Scott Moe pour la sécurité des communautés 2ELGBTQI+.
Partout dans le monde, y compris au Canada et en Saskatchewan, on assiste à une multiplication des lois et des politiques ciblant les personnes 2ELGBTQI+, ainsi qu’à une montée des attaques haineuses envers les personnes queers. Ce n’est pas d’hier que le Parti saskatchewanais élu s’en prend aux personnes 2ELGBTQI+, que ce soit en s’opposant au mariage entre personnes de même sexe ou en refusant de consacrer dans la loi le droit de former des alliances genres, identités et sexualités (AGIS) et d’autres espaces sûrs dans les écoles. Encore récemment, nous avons assisté à une intensification des efforts du gouvernement contre les communautés 2ELGBTQI+, notamment :
- À la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan, où Scott Moe a remplacé les professionnel(le)s et les expert(e)s par des personnes sous-qualifiées, partisanes de sa cause;
- Dans les écoles de la Saskatchewan, lorsqu’à l’automne dernier, afin d’éviter les dissensions au sein de son propre parti, il a lancé une attaque sans précédent contre des jeunes vulnérables en invoquant la clause dérogatoire de la Charte canadienne des droits et libertés pour suspendre leurs droits et ceux du personnel de l’éducation.
« Je demande aux organisations, dont plusieurs participent régulièrement aux célébrations de la fierté, de déclarer publiquement que Scott Moe doit en être exclu », ajoute M. Peterson. « J’aimerais particulièrement entendre la Chambre de commerce de Regina se prononcer sur cette question. Les grandes entreprises qui commanditent les célébrations aussi. Quelle est leur position? Le moment est venu pour elles d’afficher leurs valeurs, d’agir en véritables alliées et de soutenir la mise au ban de Scott Moe. »