C’est dans une proportion de 89,7 % que les membres du Syndicat des professionnel(le)s de la Société québécoise des infrastructures (SPSQI), SCFP 5522, ont voté en faveur d’un mandat pour déclencher une grève de cinq jours ouvrables au moment jugé opportun. Ainsi, 85 % des quelque 735 syndiqué(e)s ont exercé leur droit de vote. Le cas échéant, ils et elles cesseront également d’effectuer des heures supplémentaires. Ces salarié(e)s sont sans contrat de travail depuis près de quatre ans.
« Nous sommes en face de négociateurs et de négociatrices qui n’ont pas de mandat pour régler. Pour sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, l’employeur doit recevoir de la présidente du Conseil du trésor un mandat clair permettant d’obtenir des réponses à nos demandes monétaires. Il est de plus important que l’employeur offre des conditions de travail compétitives. Le roulement de personnel est inquiétant et l’expertise se perd », a déclaré Mario Laroche, président du SCFP 5522.
Le SPSQI regroupe les ingénieur(e)s, les architectes, les chargé(e)s de projet, les conseillères et conseillers immobiliers et les autres personnes professionnelles planifiant et gérant les projets majeurs et l’entretien des bâtiments du gouvernement du Québec dont la SQI est la propriétaire. Ces grands chantiers incluent notamment la construction de l’ensemble des Maisons des aînés, des nouveaux centres hospitaliers, des nouvelles écoles secondaires ainsi que les travaux de rénovation et de construction des palais de justice et établissements de détention partout au Québec.