La composante Air Transat du SCFP annonce que ses 2100 membres agents de bord ont rejeté l’entente de principe conclue le 7 janvier dernier. Au terme d’un processus d’assemblée générale en cinq séances suivi d’une période de vote de 10 jours, 81,9 % d’entre eux ont voté non, à un taux de participation de 88,7 %. La rémunération des heures travaillées au sol avant les décollages et après les atterrissages ainsi que la question des effectifs à bord ont été les points d’achoppement principaux.
Le processus de vote incluait aussi une question sur le renouvellement du mandat de grève arrivé à échéance le 23 janvier. À ce chapitre, les membres ont voté à 94,6 % en faveur. Ce nouveau mandat est en vigueur jusqu’au 1er avril 2024.
Les parties retourneront à la table de négociation rapidement afin que les discussions reprennent.
Afin de prioriser cette reprise des négociations, le syndicat n’émettra aucun autre commentaire sur le refus de cette entente.
La convention collective de ces agents de bord basés aux aéroports de Montréal (YUL) et de Toronto (YYZ) est arrivée à échéance le 31 octobre 2022. La négociation a commencé officiellement le 27 avril 2023.
Le 27 novembre dernier, ils s’étaient dotés d’un mandat de grève à la quasi-unanimité, soit par un vote à 99,8 % lors d’assemblées générales, de loin le plus haut résultat de l’histoire de la composante Air Transat du SCFP.
Le 14 décembre dernier, une première entente de principe avait été conclue. Le 2 janvier, le syndicat a annoncé que les agents de bord avaient voté à 98,1 % pour la refuser, à un taux de participation de 87 %.