CUPE SK Jour de deuil des travailleuses et travailleursNous nous souvenons des personnes qui ont souffert d’un accident ou d’une maladie du travail, y compris la COVID-19. Nous réaffirmons notre solidarité et notre engagement envers la santé et la sécurité au travail, et nous affirmons haut et fort que nous pleurons les morts et que nous luttons pour les vivants.

Au Canada, travailleuses et travailleurs continuent de mourir à un rythme carrément inacceptable. Les statistiques les plus récentes montrent que près de mille personnes sont tuées au travail chaque année, un nombre qui n’inclut pas les réclamations rejetées par les commissions d’indemnisation.

« Tout le monde mérite un lieu de travail sécuritaire », soutient Judy Henley, présidente du SCFP-Saskatchewan. « Nous devons continuer à pousser nos employeurs et nos gouvernements à mettre en place des règles qui protègent les travailleuses et les travailleurs. »

Hélas, le SCFP a perdu cinq membres en 2021, dont deux étaient membres du SCFP-Saskatchewan.

  • Antonio Gaerlan, SCFP 145 (Ontario)
  • Debbie Korhonen-Barrette, SCFP 3440 (Ontario)
  • Mark Dennis, SCFP 1334 (Ontario)
  • Tom Thomas, SCFP 5430 (Saskatchewan)
  • Lisa Higginbotham, SCFP 3730 (Saskatchewan)

Le Jour de deuil national a été créé par des membres du SCFP il y a 40 ans afin de se souvenir des personnes qui ont perdu la vie au travail et d’inspirer d’autres travailleurs et travailleuses à militer pour la prévention d’autres tragédies.

« La COVID-19 a révélé les défauts du système de protection des travailleuses et travailleurs en Saskatchewan, ajoute Mme Henley. Aujourd’hui, nous exprimons notre solidarité et notre soutien à toutes les personnes qui continuent d’offrir des services publics essentiels malgré les risques pour leur santé et celle de leurs proches. Cette crise met en évidence, plus que jamais, la nécessité de nous unir pour des conditions de travail sûres. »