Le SCFP accueille favorablement la publication d’un nouveau rapport réclamant des normes nationales sur l’amiante.
L’amiante est le nom générique de plusieurs minéraux fibreux autrefois largement utilisés pour l’isolation des bâtiments, l’ignifugation et d’autres produits. Une fois sec, l’amiante peut se transformer en poussière. Si cette poussière est inhalée, elle peut entraîner des risques importants pour la santé, notamment un cancer en phase terminale et une maladie pulmonaire grave.
Le Canada était auparavant l’un des plus grands exportateurs et fabricants d’amiante au monde. Cependant, les risques pour la santé associés à l’exposition à l’amiante ont conduit le gouvernement canadien à interdire l’amiante en 2018. Aujourd’hui, toute personne qui travaille dans un bâtiment ou une zone contenant de l’amiante est à risque d’exposition si des mesures de contrôle adéquates ne sont pas en place.
Les dangers de l’amiante sont bien connus et chaque juridiction a des règlements de santé et de sécurité liés à l’amiante. Malgré cela, la direction de la santé et de la sécurité du SCFP continue de recevoir des appels de travailleurs qui ont été exposés à l’amiante dans leur milieu de travail.
Un nouveau rapport de l’Association canadienne de normalisation indique certaines des raisons pour lesquelles l’exposition à l’amiante persiste. Un examen des lois municipales, provinciales et fédérales a révélé des lacunes et des incohérences sur qui est responsable de la gestion de l’amiante et même sur la définition de l’amiante elle-même. Le rapport démontre la nécessité de normes nationales générales pour rendre les lieux de travail plus sûrs, en particulier en matière de formation et de gestion.
Vous pouvez lire le rapport complet de l’Association canadienne de normalisation ici. Pour plus d’information sur les dangers de l’amiante, veuillez consulter notre fiche d’information du SCFP ici.