Le personnel soignant des hôpitaux et des soins de longue durée représenté par le SCFP à travers l’Ontario a pris part à une action au travail dans le cadre de la Journée internationale des femmes, afin de réclamer respect, protection et augmentation de salaire pour ces travailleurs de la santé qui sont principalement des femmes.
Dans les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée de l’Ontario, les travailleurs de la santé portent des autocollants et brandissent des pancartes où on peut lire : « Respectez-nous. Protégez-nous. Payez-nous. » À certains endroits, on a organisé des rassemblements en plein air.
Le lundi 8 mars à midi avait lieu une manifestation distanciée au site de l’hôpital Saint-Vincent de Bruyère du 60 de la rue Cambridge Nord à Ottawa.
« Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les travailleurs de la santé ont fait de grands sacrifices personnels et économiques », explique Sharon Richer, secrétaire-trésorière du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO-SCFP). « Or, notre gouvernement ne les a pas bien protégés, ce qui fait que près de 20 000 d’entre eux ont contracté le virus. Seuls quelques-uns ont reçu une prime pandémie. Et les temps partiels n’ont pas eu droit à un congé de maladie pour s’isoler après une exposition. La pandémie a montré à quel point cette main-d’œuvre sexospécifique est précieuse, héroïque et dévouée. On doit la respecter, la protéger et mieux la rémunérer. »
Respectez-nous, protégez-nous, payez-nous est une campagne menée conjointement par le SCFP, le SEIU Healthcare et Unifor. Ensemble, ces syndicats représentent 175 000 travailleurs de la santé en Ontario. Ils demandent au gouvernement de Doug Ford de :
- renverser la tendance à l’exode du personnel dans la santé en transformant le travail à temps partiel en emplois à temps plein avec avantages sociaux;
- accorder un congé payé pour les maladies en lien avec la COVID-19 et verser une rémunération aux employés qui s’isolent ou qui attendent le résultat de leur test de dépistage;
- fournir l’EPI dont les travailleurs de la santé ont besoin pour travailler en toute sécurité;
- rendre la prime pandémie de 4 $ l’heure accessible à tous les travailleurs de la santé et en faire une augmentation de salaire permanente.