Le gouvernement de l’Ontario devrait continuer à augmenter les dépenses et à investir dans les services nécessaires aux Ontariennes et Ontariens, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).
Le Bureau de la direction de la responsabilité financière de l’Ontario a publié aujourd’hui son Rapport sur les perspectives budgétaires et économiques de l’Ontario du printemps 2020, révélant que l’augmentation des dépenses liées à la pandémie aura un impact considérable sur le déficit et la dette de la province.
« Ce n’est pas surprenant », a déclaré Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « Nous traversons une époque sans précédent qui nécessite des mesures sans précédent de la part du gouvernement pour protéger nos collectivités et notre économie. Il faut augmenter l’investissement et les mesures de soutien pour aider l’Ontario à faire face à la situation et sortir de la crise. »
Cependant, le SCFP-Ontario craint que les conservateurs de Ford n’utilisent la situation financière prévisible de la province comme excuse pour appliquer de nouveau des mesures d’austérité visant à réduire le financement des services nécessaires aux Ontariennes et Ontariens.
Le syndicat souligne que bien avant cette crise, les conservateurs de Ford, ainsi que les gouvernements précédents, ont utilisé des mesures d’austérité pour régler les déficits.
« Nous avons besoin de plus de revenus et d’un plan de relance pour faire face à la situation actuelle et pour faciliter la période de rétablissement qui suivra. L’austérité n’est pas la voie à suivre en ce moment », a déclaré Fred Hahn. « Nous avons besoin d’un gouvernement qui ne va pas battre en retraite au moment où nous en avons le plus besoin. Il nous faut un gouvernement qui continuera à augmenter les dépenses dans les services afin de favoriser le rétablissement et la prospérité suivant la pandémie. »
« Les citoyens ont déjà payé un prix très lourd au cours de cette crise, en ce qui concerne leur santé et leurs finances », a déclaré Candace Rennick, secrétaire-trésorière du SCFP Ontario. « On ne devrait pas les accabler davantage en leur imposant des réductions budgétaires dans les services dont nous avons tous besoin. »