Le SCFP est consterné par le mépris de Blaine Higgs, premier ministre du Nouveau-Brunswick, envers les employés des foyers de soins et leurs droits garantis par la Charte. Ce mercredi, le gouvernement conservateur de Higgs a adopté le projet de loi 17, qui ajoute plus de restrictions aux droits de négociation de base des employés des foyers de soins du Nouveau-Brunswick. Blaine Higgs avait précédemment menacé de déclencher des élections si l’Assemblée législative n’adoptait pas ce projet de loi.

« Et ce premier ministre n’a même pas honte. Ce projet de loi ne corrige en rien la violation flagrante de la Charte des droits des travailleurs du Nouveau-Brunswick. Blaine Higgs était prêt à dépenser des millions de dollars de largent des contribuables sur une élection pour arriver à ses fins, plutôt que de simplement payer un salaire équitable aux employés des foyers de soins. C’est honteux et déshonorant. » a déclaré Mark Hancock, président national du SCFP.

« Il y a présentement une crise dans les foyers de soins du Nouveau-Brunswick. Plutôt que de résoudre les problèmes de recrutement et de rétention du personnel causés par des salaires extrêmement bas, le premier ministre a choisi de s’enfouir la tête dans le sable et de s’attaquer aux travailleuses et travailleurs. » a ajouté Charles Fleury, secrétaire-trésorier national du SCFP.

Malgré leur travail essentiel, les employés des foyers de soins du Nouveau-Brunswick sont parmi les moins bien payés au pays, ce qui a pour effet d’aggraver la pénurie d’effectifs déjà critique dans ce secteur.

« Si M. Higgs croit vraiment que les employés des foyers de soins offrent des services essentiels, il devrait commencer par agir en conséquence, en leur accordant le respect et les augmentations salariales qu’ils et elles méritent. Mais il ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre », a conclu Mark Hancock.