Le comité de direction des travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP a publié un nouveau rapport visant à souligner la recrudescence des niveaux de violence auxquels sont confrontés les employés du secteur de l’enseignement de la maternelle à la 12e année. Plus de 1000 employés de soutien de l’éducation du SCFP de la Saskatchewan ont participé à un sondage confidentiel sur la violence. Les résultats sont les suivants :
- Plus de 70 % des employés ont été victimes de gestes de violence dans leurs écoles depuis les trois dernières années.
- Parmi ces personnes, 40 % ont subi des incidents violents à une fréquence quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.
- Près de 50 % ont signalé une augmentation de la violence depuis les trois dernières années.
- Ces personnes ont répondu à 65 % qu’elles s’inquiètent de leur santé et sécurité dans leurs écoles.
- Même si 60 % de ces personnes ont déclaré des incidents violents à l’administration de leur école, 40 % ont déclaré qu’aucune mesure n’a été prise en conséquence.
- Un taux de 40 % de ces employés n’ont pas déclaré les incidents violents qu’ils ont subis.
Les représentants du comité de direction des travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP présenteront leurs conclusions aux ministres de l’Éducation, des Relations de travail et de la Sécurité au travail ainsi qu’à l’opposition officielle le mardi 26 novembre 2019. Ils seront disponibles après la période des questions pour parler de leurs conclusions.
« Nos membres de la Saskatchewan sont confrontés à des niveaux inacceptables de violence dans nos écoles. Les compressions budgétaires, l’augmentation du nombre d’élèves par classe et l’augmentation du nombre d’élèves ayant des besoins complexes ont pour effet de provoquer davantage d’incidents violents », a déclaré Jackie Christianson, présidente du comité de direction des travailleuses et travailleurs de l’éducation du SCFP et aide-enseignante au conseil scolaire des écoles publiques de Regina. « Il est évident que l’exposition constante à cette violence a des répercussions sur nos employés, tant physiquement que mentalement. »
« Même si 80 % des gestes de violence déclarés sont commis par des élèves, nous tenons à affirmer que nous ne les blâmons pas », a ajouté Jackie Christianson. « Le but de ce sondage est de comprendre les causes profondes de la recrudescence de la violence, de présenter des recommandations préventives et de réclamer un financement approprié pour les mesures de soutien et les ressources nécessaires afin de veiller à ce que les élèves et les employés soient en sécurité dans nos écoles. Ensuite, nous pourrons concentrer nos efforts à veiller à ce que chaque élève atteigne son plein potentiel. »
Le SCFP représente plus de 7 000 employés de soutien de l’enseignement de la prématernelle à la 12e année du secteur de l’éducation en Saskatchewan.