Le Syndicat canadien de la fonction publique condamne fermement la loi de retour au travail ciblant les membres du Syndicat des travailleurs du secteur énergétique (section locale 1000) déposée par le gouvernement Ford. « Ces travailleurs ne sont même pas encore en grève, mais le gouvernement Ford se prépare déjà à les priver de leurs droits et à se porter à la rescousse de leur employeur qui refuse de négocier une convention collective juste. C’est dire à quel point le premier ministre est hostile aux droits fondamentaux des travailleurs », a déclaré le président national du SCFP, Mark Hancock.
« Doug Ford a promis de se battre pour les gens ordinaires et de gouverner pour le peuple. Malheureusement, au cours de ses six premiers mois au pouvoir, le gouvernement Ford s’est attaqué à de multiples reprises à la dignité des travailleurs et à leurs droits constitutionnels », a rappelé le secrétaire-trésorier national du SCFP, Charles Fleury.
Au lieu de punir les travailleurs qui exercent leurs droits constitutionnels, le SCFP estime que le gouvernement conservateur devrait faciliter le retour à la table de négociations, afin que les parties en viennent à une entente juste. C’est d’ailleurs ce que la section locale 1000 tente d’accomplir, sans succès, depuis mars dernier.
« Le droit à la négociation collective libre et équitable est un des fondements de notre société et c’est pour cette raison qu’il est protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. Le premier ministre Ford ne peut pas s’attaquer à répétition à ce droit fondamental sans conséquence », a conclu Mark Hancock.