Répondre à la violence sexuelle en milieu de travail
Les travailleuses et travailleurs qui ont vécu de la violence sexuelle en milieu de travail doivent comprendre leurs options et leurs choix. Le principe de confidentialité et les limites qui peuvent y être associées doivent être clairement définis. La travailleuse ou le travailleur peut signaler l’incident à une superviseure ou un superviseur ou à une autre directrice ou directeur, à une déléguée ou à un délégué syndical, à une conseillère ou à un conseiller syndical ou à une autre représentante ou représentant du syndicat, au comité de santé-sécurité ou à une représentante ou un représentant spécifique désigné qui s’occuperont des signalements de violence. La travailleuse ou le travailleur peut aussi divulguer l’incident à une ou un collègue de travail sans aller plus loin. Certains milieux de travail peuvent mettre en place une ligne directe confidentielle au travail pour faciliter les divulgations. Le syndicat doit veiller à ce que les membres aient accès à des procédures de divulgation et de signalement sûres et rassurantes.
Les personnes divulguent des expériences de violence sexuelle pour de nombreuses raisons. Certaines cherchent un processus de résolution officiel. D’autres veulent des conseils, des ressources ou une oreille compatissante. Il faut toujours demander à la personne le type de soutien qu’elle recherche. Rappelez aux membres que la divulgation ne mènera pas automatiquement à un signalement. Il y a une différence entre la divulgation et le signalement.
Votre milieu de travail pourrait avoir des limites spécifiques à la confidentialité qui doivent être clairement expliquées à la personne qui divulgue. Il existe deux limites légales à la confidentialité :
a) Si quelqu’un divulgue qu’un mineur de moins de 18 ans est en danger;
b) Si la personne, ou quelqu’un qu’elle connaît est en danger mortel imminent.[i]
Si vous avez des doutes concernant les limites légales de la confidentialité dans une situation donnée, consultez votre conseillère ou conseiller syndical qui pourra demander des avis juridiques au SCFP.
[i] Basé sur les lois provinciales et territoriales pertinentes sur la protection de l’enfance.