La décision de Doug Ford de supprimer le poste de commissaire aux services en français et d’annuler le projet d’Université francophone de l’Ontario bafoue les droits des Franco-Ontariens, a déclaré le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn.
« Ces services et institutions sont essentiels pour assurer le respect des droits linguistiques des francophones de notre province. Cette décision du gouvernement Ford est scandaleuse, non seulement pour les 600 000 Franco-Ontariens qui méritent le respect de notre gouvernement, mais pour tous les Ontariens et tous les Canadiens qui considèrent que la diversité linguistique de notre province est un atout », a déclaré Fred Hahn.
Les critiques se multiplient pour dénoncer la promesse électorale brisée de Doug Ford. Il s’était engagé en campagne à construire l’université de langue française, dont l’ouverture était prévue pour 2020.
« Le gouvernement Ford prétend que les restrictions fiscales sont nécessaires, mais il se sert de ce paravent pour essayer de semer la division au sein de nos communautés. Nous avons déjà fait face à de telles tactiques dignes d’un intimidateur et tous les travailleurs du secteur universitaire doivent, plus que jamais, travailler ensemble pour faire annuler ces compressions », a souligné la présidente du Comité de coordination des travailleurs d’université du SCFP-Ontario, Janice Folk-Dawson.
L’énoncé économique du 15 novembre dernier élimine aussi le poste d’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes, mais il offre de généreuses réductions d’impôt aux entreprises et aux Ontariens les plus riches.