Cet après-midi, le district financier de Toronto a été fermé par plus de 1 000 membres du SCFP-Ontario. Ceux-ci sont venus des quatre coins de la province pour exiger du gouvernement qu’il fasse passer les besoins des travailleurs et de leurs familles avant les élites patronales.
« Nous sommes ici aujourd’hui pour exiger mieux de nos politiciens », a déclaré le président du SCFP-Ontario, Fred Hahn. « Nous ne pouvons pas nous permettre un autre gouvernement qui fait passer les besoins des entreprises et de leurs riches amis avant ceux des travailleurs, de nos familles et des services publics dont nous avons tous besoin. »
Les intervenants au rassemblement ont tous souligné les enjeux des prochaines élections. Plusieurs ont déclaré que les électeurs ne sont pas obligés de choisir le moindre de deux maux, puisque le NPD propose un plan qui s’adresse à tous les Ontariens.
« Personne ne peut se permettre un gouvernement dirigé par Doug Ford », a lancé le président national du SCFP, Mark Hancock. « Son plan visant à réduire l’impôt des sociétés et des riches et à couper plus de 6 milliards de dollars par an dans les services publics entraînera des réductions de service et des pertes d’emplois importantes. Ce n’est pas l’Ontario dans laquelle nous voulons vivre. »
Pour les manifestants qui occupaient la rue, les récentes publicités libérales qui s’en prennent aux syndicats et à leurs droits démocratiques sont tout aussi troublantes.
« Nous en sommes venus à nous attendre à des attaques antisyndicales de la part des conservateurs, mais voilà que les libéraux, en désespoir de cause, dévoilent leur vraie nature », a déclaré la secrétaire-trésorière du SCFP-Ontario, Candace Rennick. « Le Parti libéral, c’est le parti qui a vendu notre système hydroélectrique à ses amis de la grande entreprise. Et il essaie maintenant de dénigrer les travailleurs qui tentent d’obtenir des conditions de travail plus équitables. »
« Les syndicats jouent un rôle crucial dans notre société, et pas seulement pour les syndiqués, a poursuivi M. Hahn. Les syndicats ontariens ont participé à la campagne pour l’augmentation du salaire minimum, des vacances, des congés de maladie et de la protection de tous les travailleurs. » « Nous sommes incroyablement déçus que, dans un geste désespéré, le Parti libéral ait choisi d’attaquer les droits garantis aux travailleurs par la Charte, pierre angulaire de notre société dont la raison d’être est d’assurer aux travailleurs un traitement plus équitable. »
À une semaine seulement du jour du scrutin, les centaines de manifestants ont quitté le rassemblement déterminés à mobiliser le reste de leur communauté.
« Nous ne laisserons pas la peur et la cupidité gagner, a déclaré M. Hahn. Nous méritons un gouvernement qui comprend les besoins des Ontariens et qui s’en soucie. Nous ferons tout notre possible pour faire élire ce gouvernement. »