Mark Hancock, président national du SCFP, avait un message judicieux pour la Croix Bleue du Pacifique lorsqu’il s’est joint aux membres de la section locale 1816 du SCFP, sur la ligne de piquetage, lundi après-midi : réduire les avantages sociaux des retraités est un bon moyen de gâcher la marque de la Croix Bleue du Pacifique.
« Ces travailleuses et travailleurs sont le cœur et l’âme de la Croix Bleue du Pacifique. Ils ont fait de l’entreprise ce qu’elle est devenue aujourd’hui, et ils sont déterminés à en faire le meilleur fournisseur d’avantages sociaux possible. Et pourtant, ils sont tous traités avec un manque de respect », a indiqué Mark Hancock.
« Il est inacceptable de s’en prendre aux avantages sociaux des retraités, et nous savons que les finances de cette entreprise sont saines. Ils doivent donc cesser leurs magouilles et revenir à la table de négociation pour négocier un contrat équitable permettant non seulement de défendre ces avantages sociaux, mais de redonner un peu de dignité et de respect à ce lieu de travail. »
Pour en savoir plus :
- La Croix Bleue du Pacifique met ses employés en lock-out
- Message pour la Croix Bleue du Pacifique : Réduire les avantages sociaux ne passera pas
À la fin de la semaine dernière, le comité de négociation de la section locale 1816 du SCFP a annoncé que, à la suite de la médiation, la section locale a réussi à réduire les niveaux d’exigence pour les employés des services essentiels et a conclu une entente avec l’employeur selon laquelle les changements unilatéraux à la convention collective ne s’appliqueraient pas aux employés des services essentiels.
La Croix Bleue du Pacifique fournit une assurance médicale et dentaire, une assurance-vie et une assurance en cas d’invalidité prolongée à plus de deux millions de personnes et membres de syndicat qui travaillent principalement dans les secteurs de l’éducation, des affaires municipales, des soins de santé et pour le gouvernement. Les membres de la section locale 1816 du SCFP représentent un large éventail d’emplois dont les souscripteurs, les examinateurs d’avantages sociaux, les représentants des réclamations pour invalidité, les administrateurs des prestations et les employés du centre téléphonique.
Paul Faoro, président du SCFP‑C.‑B., Steve Hunt, président du district 3 du Syndicat canadien des métallurgistes unis d’Amérique et plusieurs membres de MoveUP se sont joints à Mark Hancock et aux membres de la section locale 1816 du SCFP, sur la ligne de piquetage.
Pour voir des photos des employés en lock-out, visitez la galerie du SCFP-C.-B.