Les membres de la section locale 1816 du SCFP, qui exerçaient des arrêts de travail légaux en rotation contre la Croix Bleue du Pacifique, se sont trouvés en lock‑out ce matin, à la suite d’une politique d’entreprise qui a été annoncée alors que le syndicat organisait une manifestation à l’extérieur des bureaux du fournisseur de prestations, la semaine dernière.
Dans un courriel envoyé aux employés le 30 juin, la Croix Bleue a déclaré que si le syndicat autorise d’autres arrêts de travail, les membres de la section locale 1816 du SCFP seront empêchés de retourner au travail jusqu’à la semaine suivant les moyens de pression exercés au travail.
« Il est vraiment honteux que cet employeur non seulement essaie de réduire les avantages sociaux des retraités, mais punit les travailleuses et travailleurs parce qu’ils tentent d’obtenir un traitement équitable », a déclaré Paul Faoro, président du SCFP‑C.B., qui a rendu visite aux membres de la section locale 1816 du SCFP, sur la ligne de piquetage, ce matin.
« En plus de refuser de leur accorder des congés de maladie et de cesser de recueillir leurs cotisations syndicales, les mettre en lock‑out me semble inacceptable. Il est évident que c’est une forme de représailles contre les moyens de pression du syndicat, et personne ne devrait être dupe. »
Selon le Code du travail de la C.‑B., un « lock‑out » est défini comme étant toute suspension de travail imposée par l’employeur visant à obliger les travailleurs à accepter ses conditions de travail.
Beth Miller, présidente de la section locale 1816 du SCFP, a dit que le syndicat n’est pas disposé à accepter un retour au travail selon les conditions définies par l’employeur.
« Le syndicat ne laissera pas l’employeur lui dicter sa stratégie », a déclaré Mme Miller. « Si l’employeur choisit de mettre nos membres en lock‑out, nous ferons du piquetage devant les bureaux de l’employeur. »