Boycottage, désinvestissement et sanctions est une campagne mondiale cherchant à exercer des pressions sociales, économiques et politiques sur Israël, pour que cet État mette fin à l’occupation et à la colonisation des terres palestiniennes, ainsi qu’à l’exploitation violente du peuple et des travailleurs palestiniens.
La motion n° 36, qui a été adoptée 49 votes contre 5, s’inscrit dans la foulée de la signature, en janvier 2016, d’un protocole d’entente entre le gouvernement du Canada et Israël. Ce protocole affirme que « le ciblage sélectif d’Israël est le nouveau visage de l’antisémitisme » ; il engage le Canada à s’opposer à ceux et celles qui soutiennent la campagne Boycottage, désinvestissement et sanctions.
Au moment du débat autour de ce protocole, le SCFP national avait signé une déclaration du Congrès du travail du Canada qui demandait au gouvernement fédéral de cesser de « tenter de criminaliser la dissidence légitime et non violente. L’emploi de mesures telles que le boycottage, le désinvestissement et les sanctions peut permettre d’accroître la prise de conscience et décourager l’abus des droits de la personne par les gouvernements et ne doit pas être qualifié d’acte criminel ou d’une incitation à la haine à l’égard d’un peuple. »