À travers le monde, plus de 18 millions d’enfants ont perdu un ou deux parents à cause du sida. Or, la vaste majorité de ces enfants se trouvent en Afrique subsaharienne. Go Go Grannies est un regroupement de femmes qui ont décidé de prendre soin de ces enfants.
En juillet, le président national du SCFP, Mark Hancock, a assisté au tout premier rassemblement des Go Go Grannies d’Afrique du Sud, en marge de l’édition 2016 de la Conférence mondiale sur le sida tenue à Durban. Mark Hancock faisait partie d’un groupe invité par la Fondation Stephen Lewis à venir constater les obstacles que doivent surmonter ces femmes. La fondation soutient les activités des Go Go Grannies.
« Pour tout dire, ce fut une expérience marquante, du type qui change une vie », a affirmé M. Hancock, qui, pendant trois jours, a écouté 300 membres des Go Go Grannies partager leur vécu. « Les anecdotes émouvantes se succédaient sans arrêt. J’ai entendu des grands-mères raconter qu’elles devaient quitter leur village à quatre heures du matin pour faire la file afin d’obtenir des médicaments contre le sida ou leur maigre pitance du gouvernement, tout cela pour se faire voler ensuite. J’ai entendu qu’après plusieurs années de déclin, le nombre de décès dus au sida recommence à grimper. Pendant ces trois jours, c’était les montagne russes, côté émotions. Par moments, tout le monde avait la larme à l’œil, puis soudainement tout le monde chantait et dansait ! », a-t-il poursuivi.
La conférence s’est conclue par une marche jusqu’au centre où se déroulait la Conférence mondiale sur le sida afin de présenter la Déclaration des grands-mères sud-africaines, une charte des droits pour les grands-mères et les enfants dont elles s’occupent.
« Les Go Go Grannies commencent à défendre leurs droits. La conférence marquait le début de cette nouvelle phase de leur militantisme pour leurs propres droits et ceux des enfants dont elles s’occupent. Je suis convaincu que ces femmes fortes, qui ont traversé des épreuves incroyables, réussiront », a conclu Mark Hancock.
Pour en savoir plus, visitez le site stephenlewisfoundation.org