La vision optimiste du gouvernement Trudeau à l’égard des accords commerciaux a été taillée pièces lors d’une manifestation contre le Partenariat transpacifique (PTP) à Ottawa. Les militants présents ont aussi demandé au gouvernement libéral de dénoncer avec plus de vigueur les violations des droits de la personne au Mexique.
Des groupes du Canada, du Québec, des États-Unis et du Mexique ont amené un cheval de Troie au Monument des droits de la personne d’Ottawa pour symboliser les menaces que représente le PPP pour l’environnement, la santé publique, les droits syndicaux et les droits de la personne. Des orateurs ont souligné les torts causés par l’ALÉNA à travers le continent et ont demandé au Canada de ne pas entériner le PTP.
Cette manifestation s’est déroulée dans le cadre de la deuxième journée d’actions coordonnées contre la rencontre des trois amigos tenue à Ottawa.
Les participants ont également demandé au premier ministre Justin Trudeau de faire pression sur le président du Mexique, Enrique Peña Nieto, pour que cessent les attaques contre les enseignants mexicains. Justin Trudeau a reçu plus de 400 lettres, dont une du président national du SCFP, Mark Hancock, l’invitant à agir pour mettre fin à la vague de répression et de violences.
Depuis deux mois, les enseignants et leurs sympathisants se font enlever, congédier, emprisonner et assassiner parce qu’ils s’opposent à la privatisation et qu’ils résistent aux changements apportés à la formation et à l’évaluation des enseignants. On parle de mesures comme la fermeture des écoles de formation des enseignants et l’introduction d’un système d’embauche fondé sur des tests normalisés, des reculs qui n’ont pas fait l’objet de négociations avec le Comité national de coordination des travailleurs de l’éducation qui représente les enseignants.
Voici la lettre du président national du SCFP envoyée au premier ministre Trudeau :