Halifax (N.-É.) - Le président du SCFP Nouvelle-Écosse, Mike McNeil, a dit que le premier ministre McNeil et le ministre des Finances, Randy Delorey, doivent jeter un sérieux coup d’œil au budget de rechange qui a été publié aujourd’hui par le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA-NS).
McNeil a déclaré : « Le document souligne avec raison que l’économie de la Nouvelle-Écosse a désespérément besoin d’un coup de pouce. Heureusement, a-t-il dit, la situation fiscale du gouvernement est solide. Il est donc en mesure de fournir une aide considérable. »
« Le ciel n’est pas en train de tomber en Nouvelle-Écosse. Notre déficit est en fait très bas à 123 millions de dollars, ce qui représente seulement 0,3 % de notre PIB. Notre déficit se situe parmi les plus bas par rapport aux autres provinces », a expliqué McNeil.
Le document du CCPA-NS montre que le rapport dette-PIB de la Nouvelle-Écosse, qui est la meilleure mesure de la capacité d’un gouvernement de rembourser sa dette, devrait baisser de 48,7 % en 2000 à 36,3 % en 2015-2016. Pour mettre cela en perspective, l’Ontario et le Québec ont des prévisions de rapport dette-PIB de 39,9 % et de 49,5 % respectivement.
McNeil affirme que le budget de rechange comprend également des suggestions formidables pour des emplois verts et une économie verte. « C’est là que se trouvent les nouveaux emplois, déclare McNeil, et les gouvernements avant-gardistes se dirigent vers cette tendance.
« Avec les dirigeants du monde entier qui sont réunis à Paris pour lutter contre le changement climatique, et des provinces comme l’Alberta qui adoptent une taxe sur le carbone, la Nouvelle-Écosse doit fournir de bien meilleurs efforts pour réduire ses émissions. Au moins 60 % de l’électricité de notre province est générée par le charbon. C’est tout simplement inacceptable en 2015 », a-t-il dit.