Les conférenciers, Yiorgos Archontopoulos, président du syndicat des travailleurs EYATH, en Grèce, et Berenice Celeyta, directrice de NOMADESC (Réseau d’action sociale et de recherche), en Colombie, ont partagé des façons d’élaborer des stratégies de lutte contre les programmes d’austérité, la mondialisation, la montée du travail précaire et la migration de la main-d’œuvre dans le monde.
« En Grèce, a dit Archontopoulos, les efforts de EYATH pour renforcer la coalition syndicale ont aidé à empêcher la privatisation des réseaux d’eau publics. »
Celeyta peint un sombre portrait de la Colombie, un pays qui a « cédé complètement au capital international ». « La bonne nouvelle, a-t-elle ajouté, c’est que les projets de solidarité avec le SCFP et d’autres syndicats internationaux ont aidé NOMADESC à poursuivre son travail et ses efforts d’éducation sur les droits de la personne ».
« Après avoir créé 15 programmes d’enseignement, avec 750 étudiants qui ont obtenu un diplôme dans ces programmes, nous avons décidé de créer notre propre université », a dit Celeyta, en précisant que l’université interculturelle est destinée aux étudiants des milieux pauvres, aux populations autochtones et autres communautés marginalisées.
Les spectacles culturels de Kasama et de La Trova Nuestra ont mis en évidence les luttes des peuples autochtones en Amérique latine et des migrants de Philippines au Canada.