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Charlottetown – La présidente du SCFP-Î.-P.-É., Lori MacKay, presse le gouvernement Ghiz de continuer à réclamer une réforme du Régime de pensions du Canada (RPC), même si le ministre fédéral des Finances refuse de voir l’urgence d’agir.

« La population s’attendait à ce que cette foi, peut-être, il se passe quelque chose, explique Mme MacKay. Or, M. Flaherty a claqué la porte au nez des 19 millions de travailleurs canadiens, alors que 11 millions d’entre eux n’ont pas de régime de retraite au travail. »

Selon elle, les Prince-Édouardiens devraient être scandalisés par le gouvernement Harper qui a fait venir tous ces ministres pour parler de la bonification du RPC, pour finalement ne pas en parler du tout.

« Jim Flaherty tient des propos fallacieux lorsqu’il qualifie la bonification du RPC d’impôt sur la masse salariale, poursuit-elle. Il s’agit d’un salaire reporté. Et rien n’indique que l’économie en souffrirait. En fait, lorsqu’on a augmenté les cotisations au début des années 90, on a constaté une croissance de l’économie et de l’emploi. »

Le SCFP appuie une augmentation modeste et graduelle des cotisations afin de pouvoir éventuellement doubler les prestations de tous les travailleurs. La proposition du gouvernement Ghiz va dans le même sens.

« Le modèle du Régime de pensions du Canada est solide, ça ne fait aucun doute, conclut Mme MacKay. Cela dit, si on ne l’améliore pas bientôt, nous perdrons la prochaine génération, dans vingt ou trente ans. »


Pour en savoir plus : 

Lori MacKay    
Président du SCFP-Î.-P.-É.
(902) 626-1112 (c)   

John McCracken
Conseiller en communications, SCFP
(902) 880-8057 (c)