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La lettre suivante, écrite par Paul Moist, président national du SCFP, est en réponse à unarticle paru le 23 juin dans le Ottawa Sun et intitulé «City re-examining daycare program ». L’article pose la question : « la ville devrait-elle gérer des programmes de garderie? »

Les centres de garde d’enfants municipaux ont depuis longtemps été reconnus comme dispensant des services de garde à l’enfant de haute qualité. Ils font preuve de leadership et d’innovation. Ils dispensent souvent des services à des populations difficiles à servir et ayant de grands besoins.

La recherche révèle qu’ils sont également susceptibles d’offrir des services de qualité supérieure et de dispenser des services et des appuis essentiels aux familles vulnérables. Il y a quelques semaines, la ville a dévoilé un nouveau programme pilote de saine alimentation et d’activité physique, devant être déployé dans tous ses centres. 

Les services de garde à l’enfant ne peuvent pas fonctionner comme un marché. Ce genre de modèle a entraîné un faible taux d’expansion, l’absence de choix pour les parents, des frais de garde exorbitants et une qualité douteuse. 

Tous les paliers de gouvernement doivent être impliqués dans les services de garde à l’enfant afin que nous puissions offrir des services de garde pour toutes les familles à la recherche d’une garderie. Le gouvernement municipal a un rôle particulier à jouer dans la planification et la gestion du système local et pour être un exemple de soins de qualité supérieure.

 Cordialement,

Paul Moist
Président national
Le Syndicat canadien de la fonction publique
1375, boul. St. Laurent, Ottawa (Ontario) K1G 0Z7