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Les étudiants du Québec célèbrent après des mois de protestations historiques, alors que le nouveau gouvernement du Québec a annulé les hausses des droits de scolarités proposées, dès son accession au pouvoir.

Les hausses proposées auraient provoqué une augmentation du coût de l’éducation postsecondaire de l’ordre de 75 pour cent sur cinq ans dans la province. Sous la bannière du carré rouge, les organisations étudiantes et leurs partisans sont descendus dans les rues en masse, avec des marches attirant des centaines de milliers de personnes. Leur campagne s’est poursuivie jusqu’à l’été, soulevant de sérieuses questions sur l’accès à l’éducation et sur la question plus large de l’inégalité dans la province, pour aboutir finalement à une élection.

Le président national du SCFP, Paul Moist, a félicité les étudiantes et étudiants :

« C’est un moment historique. Pendant plusieurs mois de critiques acerbes et de tactiques oppressives de la part du gouvernement, les étudiants ont fait preuve d’une solidarité et d’une force incroyable. Ils nous ont montré que nous pouvons faire changer le choses dans ce pays et que les gens ont une voix, » a déclaré Paul Moist.

« Beaucoup de sections locales du SCFP ont fièrement donné à la cause étudiante. Je pense qu’aujourd’hui nous pouvons tous prendre un moment pour savourer cette victoire. Le combat étudiant n’est toutefois pas terminé, car au lieu de l’augmentation des libéraux, le gouvernement du Parti québécois propose d’indexer les frais de scolarité au coût de la vie, une position qui va à l’encontre des revendications étudiantes prônant plutôt la gratuité scolaire ou, à défaut, un véritable gel des frais de scolarité. La question sera assurément à l’ordre du jour du sommet sur l’éducation postsecondaire que Pauline Marois a promis de convoquer.