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Dans son rapport intitulé « The Trouble With The Amicus Deal », M. Loxley conclut que le contrat passé avec Amicus pour la construction et l’exploitation de Samaritan Place à Saskatoon coûtera jusqu’à 20 millions de dollars de plus aux contribuables que ce qu’il en aurait coûté si le gouvernement avait opté pour un financement public traditionnel.

À l’annonce, au printemps 2010, de l’entente conclue entre Amicus (une filiale de Catholic Health Ministry of Saskatchewan) et la région-santé de Saskatoon, le gouvernement saskatchewanais avait parlé d’une « approche novatrice » du financement des soins de longue durée. En vertu de cette entente, Amicus assume toutes les dépenses en immobilisations de l’établissement de 120 lits, tandis que la région-santé paie un tarif journalier plus élevé (en plus de la subvention d’exploitation) pour couvrir tous les coûts d’emprunt de la compagnie.

M. Loxley, économiste à l’Université du Manitoba, a identifié six raisons expliquant que l’établissement de soins de longue durée Samaritan Place sera beaucoup plus onéreux à long terme. La plus importante : le coût nettement plus élevé du financement pour le secteur privé.

« Le Samaritan Place d’Amicus étant construit grâce à l’emprunt privé, la province paiera cet établissement beaucoup plus cher que si elle l’avait construit à l’aide du financement public habituel, affirme-t-il dans son rapport. Si l’écart des taux d’intérêt se maintient […], l’établissement d’Amicus coûtera 10 à 20 millions de dollars de plus sur toute la durée du prêt hypothécaire de 25 ans. »

M. Loxley énumère plusieurs raisons qui devraient décourager le gouvernement d’utiliser ce nouveau modèle de financement des soins de longue durée, mais elles se résument à un constat principal : c’est trop cher.

Selon Tom Graham, président du SCFP-Saskatchewan, le syndicat avait demandé à M. Loxley d’effectuer une analyse financière du contrat avec Amicus, à la suite des préoccupations soulevées par la vérificatrice générale de la Saskatchewan. Celle-ci pointait particulièrement le manque de transparence et l’absence d’une analyse coûts-avantages.

Du rapport de M. Loxley, M. Graham retient que le contrat d’Amicus, en plus d’être une erreur coûteuse, n’est pas la bonne voie pour le financement des soins de longue durée en Saskatchewan.


Pour en savoir plus, contactez :  

John Loxley, Ph.D
 204-589-2326

Tom Graham
Président du SCFP-Saskatchewan
 306-229-8171