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Les intervenants en service d’aide sociale à l’enfance demandent au ministère d’accroître les services et le personnel, ainsi que de régler le déficit de 1 million de dollars de Payukotayno.

Moosonee (ON)– Le personnel d’aide sociale à l’enfance de l’agence Payukotayno: James and Hudson Bay Family Services, qui vient en aide aux jeunes et aux enfants vulnérables dans les localités éloignées du nord, demande à l’agence de ne pas perturber les services, même si les négociations sont au point mort.

Alors qu’est passée la date butoir du 27 janvier imposée par l’employeur pour un lockout, les intervenants membres de la section locale 4313 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) espèrent que la direction de l’agence acceptera de collaborer avec eux et d’ouvrir un dialogue avec le ministère des Services à l’enfance et à la jeunesse, à propos d’un déficit attendu de 1 million de dollars pour l’exercice 2011.

Les compressions de financement provincial et les difficultés financières ne sont pas chose nouvelle à l’agence Payukotayno. Il y a moins de trois ans, elle était sur le point de fermer ses portes, avant que le ministère ne débloque une aide d’urgence pour boucler son budget. Selon le président du SCFP 4313, Mike Tomatuk, cette enveloppe a permis de maintenir les services, « mais elle n’a pas résolu les problèmes systémiques des services d’aide sociale à l’enfance et aux familles des régions nordiques. C’est à cela que le ministère doit s’attaquer maintenant. »

La commission provinciale sur l’aide sociale à l’enfance admet elle-même, dans un rapport récent, que les agences autochtones comme Payukotayno font face à des conditions socioéconomiques particulièrement difficiles, comme la pauvreté et le coût élevé du transport et des biens de consommation.

« Si Payukotayno est encore une fois en situation de déficit, explique M. Tomatuk, c’est que le ministère doit réaliser que, pour protéger les enfants vulnérables dans les collectivités nordiques, il faut plus d’argent. »

Avant la rupture des négociations la semaine dernière, M. Tomatuk avait proposé la tenue d’une rencontre syndicat-employeur avec le ministère, dans les prochaines semaines, pour régler les questions du sous-financement, des lacunes dans les services, des postes laissés vacants et des frais de déplacement assumés par le personnel de première ligne.

« Nous prions Payukotayno d’appuyer l’idée de cette rencontre commune avec le ministère et de continuer à respecter nos conditions de travail actuelles, lance M. Tomatuk, afin que les membres du SCFP 4313 puissent continuer à aider les familles dans la dignité, sans confrontation inutile. » 

Pour en savoir plus, contactez :

Kristy Davidson          
Coordonnatrice par intérim des services sociaux pour l’Ontario 
 416-833-1798

Mike Tomatuk            
Président du SCFP4313
 705-658-5749

Stella Yeadon
Communications du SCFP
 416-559-9300