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La proposition de régimes de retraite en gestion commune du ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, est un pas en arrière pour une véritable réforme des régimes de retraite. Plutôt que de contribuer à l’amélioration du Régime de pensions du Canada (RPC), la proposition de M. Flaherty est plutôt une indication que les banques et les institutions financières du Canada ont détourné cet important enjeu, affirme le plus important syndicat du Canada.

« Un régime de retraite en gestion commune ne fait rien pour répondre aux vrais besoins des Canadiens qui ne sont pas en mesure d’économiser pour leur retraite », dit Paul Moist, président national du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Un récent sondage mené par Environics a démontré que 74 pour cent des Canadiens qui ne contribuent pas à un REÉR ne le font pas parce qu’ils n’en ont pas les moyens.

« Il est scandaleux que les banques et les institutions financières du Canada aient réussi à tirer les bonnes ficelles au gouvernement fédéral pour arriver à ce que cette proposition soit mise sur la table, dit M. Moist. Cette proposition n’arrivera à rien d’autre que de laisser les Canadiens à la merci de l’industrie canadienne des fonds mutuels, celle qui impose les frais d’administration les plus élevés au monde. »

« La façon la plus efficace et la plus économique d’aborder le problème de l’insécurité de la retraite est de bonifier le RPC, la solution la plus largement appuyée par les Canadiens », dit encore Paul Moist.

« Les sondages démontrent que plus des trois quarts des Canadiens sont en faveur de l’augmentation des prestations de retraite du Régime de pensions du Canada, dit M. Moist. Le ministre Flaherty et le gouvernement conservateur ne peuvent ignorer cet appui qu’à leurs propres risques et périls. »

Paul Moist demande aux ministres des Finances des provinces et des territoires de respecter la volonté des Canadiens et de rejeter la proposition de Jim Flaherty lorsqu’ils le rencontreront la semaine prochaine à Kananaskis en Alberta.

« Je demande instamment aux ministres des Finances de ne pas tourner le dos à la meilleure solution pour les Canadiens au profit de la meilleure solution pour les banques et les institutions financières, dit encore M. Moist. Étendre le RPC est la bonne chose à faire. »

Paul Moist affirme que le SCFP continuera à travailler pour les millions de Canadiens qui soutiennent l’expansion du Régime de pensions du Canada.