Les chargés de cours, aides-enseignants, adjoints de recherche et assistants à l’enseignement souligneront la semaine de l’égalité en emploi sur les campus de tout le pays, du 25 au 29 octobre.
L’événement vise à sensibiliser les gens aux défis que doivent relever les travailleurs des universités sans permanence – obtenir des salaires de subsistance et des avantages sociaux de base, avoir suffisamment de lieux de travail adéquats ou lutter contre la privatisation des services d’éducation post-secondaire (EP), par exemple.
Ana Vialard, secrétaire-archiviste de la section locale 3909 du SCFP à l’Université du Manitoba, affirme que bien que les étudiants et les professeurs apprécient en général ce que font les membres du personnel non permanent des université, ce travail passe souvent inaperçu aux yeux des administrateurs des universités.
« On nous considère comme des travailleurs à temps partiel ou occasionnels, même lorsque nous effectuons des heures à temps plein, souligne Mme Vialard. Cette étiquette qu’on nous accole touche tout notre univers de travail : locaux de bureaux, ressources, outils, avantages sociaux et, bien entendu, salaires. »
Profitant de la semaine de l’égalité en emploi, le SCFP lance un nouveau sondage en ligne destiné à recueillir de l’information sur les conditions de travail du personnel universitaire occasionnel et temporaire.
« Le sondage sera extrêmement utile pour combler une importante lacune dans notre compréhension des conditions de travail dans ce secteur, explique Margot Young, conseillère à la recherche du SCFP national. Nous entendons dire depuis longtemps que ces travailleurs subissent d’immenses pressions dans leurs milieux de travail. C’est ce que nous espérons vérifier. »
Le SCFP invite tous les membres qui font partie de cette catégorie d’emploi à prendre de 10 à 15 minutes pour remplir le sondage.
- Remplissez le sondage : Conditions de travail des travailleurs universitaires occasionnels canadiens