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Paul Moist, président national du SCFP, invite le gouvernement fédéral à élargir ses consultations sur les régimes de retraite afin d’entendre le point de vue d’un plus grand nombre de Canadiens, qu’ils fassent partie de la population ou qu’ils soient à la retraite.

« Nous sommes très heureux que le gouvernement tienne des consultations pancanadiennes sur le système de revenu de retraite du Canada. Cette initiative est un premier pas apprécié vers une réforme nationale cruciale des pensions », a affirmé
M. Moist dans une lettre adressée au ministre des Finances Jim Flaherty.

Toutefois, M. Moist se dit préoccupé par le fait qu’un nombre insuffisant de personnes aient l’occasion de participer au processus de consultation.

« Seules trois assemblées publiques sont prévues – à Charlottetown, à l’Î.-P.-É., à Québec, au Québec, et à Richmond, en C.-B. Un avenir incertain attend des millions de Canadiens à la retraite. Trois activités publiques ne suffiront pas pour permettre aux citoyens de s’exprimer sur l’enjeu des régimes de retraite. »

Dans le secteur privé, seule une personne salariée sur cinq adhère à un régime de retraite au travail et plus de 11 millions de travailleurs canadiens n’ont aucun régime.

« La présentation de solutions pour améliorer le système de revenu de retraite du Canada ne devrait pas être sur invitation seulement. La retraite inquiète des millions de Canadiens et ils doivent être davantage entendus. »

Paul Moist croit que pour véritablement connaître les préoccupations d’un large segment de la population canadienne, il faudrait tenir au moins une consultation publique par province.