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Plusieurs milliers de travailleurs de Nortel ont convergé sur la Colline du Parlement mercredi pour demander justice et inciter le gouvernement fédéral à revoir les iniques lois sur la faillite du Canada.

Plus de 2000 entreprises de tout le pays bénéficient présentement de la protection de la loi sur les faillites. Les manifestants ont soutenu que le Parlement doit dès maintenant modifier la loi qui détermine qui sera payé lorsque les sociétés demandent la protection de la loi sur les faillites. À l’heure actuelle, lorsqu’un employeur demande la protection en vertu de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC), les travailleurs se retrouvent au dernier rang, derrière les autres créanciers comme les banques et les fournisseurs.

« Il est grand temps que le gouvernement conservateur se réveille et se montre plus sévère à l’égard de Nortel et des autres sociétés qui volent, au vu et au su de tous, les salaires différés des travailleurs », a déclaré Ken Georgetti, président du Congrès du travail du Canada.

« Une campagne est en cours pour améliorer les pensions et mettre en place une assurance-retraite comme il en existe au Royaume-Uni et aux États-Unis. »

Paul Moist, président national du SCFP, était sur place pour accorder l’appui sans réserve du syndicat, tout comme le président du SCEP, Dave Coles, et les chefs des partis d’opposition à Ottawa Jack Layton, Gilles Duceppe et Michael Ignatieff.