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L’Alberta paiera pour la construction de nouvelles écoles secondaires avec des deniers publics. La province annule ses projets de financement et d’entretien par le privé.

Le gouvernement affirme qu’il a affiné son modèle d’acquisition de nouvelles écoles en réaction à la situation économique actuelle.

C’est la crise du crédit qui a motivé cette décision selon un porte-parole du gouvernement qui a déclaré aux médias que les promoteurs de ces projets éprouveraient des problèmes à obtenir un financement suffisant pour leur permettre de livrer l’ensemble du projet de 14 écoles. Le financier privé qui était partenaire dans une première phase de 19 écoles en PPP dans la province éprouve actuellement des difficultés financières.

Dix écoles primaires et intermédiaires seront tout de même construites et entretenues par le biais de contrats de financement privé – une façon de faire qui coûte le double de ce qu’il en coûte au public pour emprunter et entretenir les écoles.

Quatre écoles secondaires seront financées par le public et seront conçues et construites par le privé, ce qui est la façon traditionnelle de construire l’infrastructure et les établissements publics.

Le ministre albertain de l’Infrastructure a déclaré aux médias que l’approche publique constituait, et de loin, la meilleure façon de procéder pour un établissement ayant des besoins spéciaux en matière de programmation. Le président du Conseil de l’éducation de Calgary s’est dit d’accord, ajoutant que l’école était située sur un site très particulier qui exige une conception adaptée au site.

Les commentaires laissent entrevoir que le plan de dotation d’écoles de l’Alberta fait face à de sérieux problèmes.

L’argument de la province était à l’effet que la privatisation allait faire sauver de l’argent parce qu’elle aurait recours à la même conception pour la construction de toutes les écoles. Mais cette approche d’un seul et unique moule mène à des établissements scolaires qui n’ont bénéficié d’aucune flexibilité et qui s’avèrent incapables de répondre aux besoins des quartiers et des collectivités.

Les nouvelles écoles primaires de Calgary ne peuvent prévoir d’installations de services de garde parce que les restrictions des contrats de PPP ne le permettent pas. Les parents de Calgary ont aussi dénoncé l’idée de concept unique mise de l’avant, un modèle qui ne respecte même pas la taille recommandée pour les classes.