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Ottawa, ON – Bien que le lavage des mains soit une mesure positive dans la lutte contre les infections dans les soins de santé, un nouveau document de recherche préparé par le Syndicat canadien de la fonction publique montre que les gouvernements et les employeurs doivent investir dans le nettoyage et garder les services publics pour prévenir des souffrances et des décès évitables.

« On peut bien exiger le lavage des mains tant qu’on voudra, mais si la propreté du milieu n’est pas assurée, les mains se contamineront de nouveau très rapidement, affirme Paul Moist, président national du SCFP.  La meilleure défense contre les infections dans les soins de santé demeure des services de nettoyage et de soutien efficaces.  Pourtant, dans l’ensemble du Canada, ces services sont réduits et, dans de nombreuses provinces, ils sont aussi privatisés. »

Le document d’information du SCFP est le premier au pays à démontrer la corrélation entre les infections (comme le SARM, l’ERV et le C. difficile) et les services de nettoyage et de soutien, la surpopulation et l’impartition.

La recherche est basée sur des faits recueillis tant au Canada qu’à l’étranger et propose des solutions éprouvées pour lutter contre les infections dans les soins de santé. Parmi les principales recommandations, on propose d’investir davantage dans le personnel de nettoyage et de soutien, dans la formation et dans la stabilité de la main-d’œuvre; de diminuer les taux d’occupation; d’exiger des normes en matière de nettoyage, de contrôle et de rapports sur les infections; et de mettre fin à la sous-traitance.

« L’Écosse et le Pays de Galles ont rapatrié à l’interne les services de nettoyage dans les hôpitaux pour freiner la montée fulgurante des taux d’infection.  Ces pays ont appris que la sous-traitance mène à la réduction du personnel, à un taux de roulement élevé, à une diminution de la formation et à l’affaiblissement de la communication entre le personnel clinique et le personnel de soutien », précise M. Moist.

Le rapport constate également que là où les gouvernements canadiens et européens ont accru l’investissement dans le nettoyage et la prévention des infections, les taux d’infection ont chuté.

Les infections dans les soins de santé sont la quatrième cause de décès au Canada. Un patient hospitalité sur neuf contracte une infection et entre 8 500 et 12 000 Canadiens meurent d’une infection acquise en milieu de soins de santé chaque année.

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On peut consulter le document à

http://scfp.ca/maladies-nosocomiales/Un-rapport-du-SCFP-s

Pour en savoir plus :
SCFP Relations avec les médias – 613-794-7867