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L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) nous apprend qu’avec l’approbation du ministère de l’Éducation, les universités québécoises se sont engagées dans des partenariats public-privés (PPP) en tout point semblables au modèle désastreux du projet de l’îlot Voyageur de l’Université du Québec à Montréal.

Ainsi, l’IRIS souligne que le PPP du campus de Lévis de l’Université du Québec à Rimouski, qui sert de modèle au projet de l’Université du Québec en Outaouais à St-Jérôme, ne comporte aucun transfert de risque. L’Université garantit complètement le paiement de l’hypothèque de l’entreprise privée. Qui plus est, rien n’est prévu en cas de faillite du partenaire privé. Tout comme le projet de l’îlot Voyageur, le campus de Lévis de l’UQAR comporte une portion construite en vue de locations commerciales futures.

Le rapport indique également qu’en réalisant son projet de campus à Lévis en mode PPP, l’université du Québec à Rimouski a aussi renoncé à son rôle social en confiant à la sous-traitance plusieurs dizaines d’emplois autrefois rémunérés convenablement.

Le rapport conclut de façon plus générale qu’en sous-finançant le réseau universitaire québécois et en cherchant à créer une concurrence entre les universités, le gouvernement québécois pousse nos institutions universitaires vers des aventures immobilières et financières qui se réalisent au détriment des missions fondamentales des universités.