Stephen Harper a laissé proliférer les soins de santé à deux vitesses et à but lucratif.
Il existe de nombreuses solutions publiques pour améliorer les soins, mais les conservateurs n’ont qu’une idée en tête: des services privés à but lucratif. Sous leur règne, les cliniques privées et la privatisation des services de soutien ont gagné énormément de terrain. Les Canadiens sont fiers de leur système public à une seule vitesse. Il nous faut un premier ministre capable de le maintenir et de l’améliorer, et non qui veuille le démanteler.
Ce que nous voulons :
- Un leader qui va appliquer la Loi canadienne sur la santé et qui renversera la privatisation de notre système de santé.
- Une stratégie contre les délais d’attente: des listes centralisées, l’optimisation des salles d’opération, l’expansion du travail d’équipe et de la gestion des cas, le développement des soins primaires et des soins prolongés – tout cela dans le système public.
- Un fonds national de l’infrastructure destiné à la construction et rénovation des hôpitaux et des centres de soins de longue durée – et qui évite le piège des partenariats public-privé (PPP).
- Une stratégie nationale contre les infections nosocomiales: des taux d’occupation réduits, plus de services internes de nettoyage et de contrôle des infections, ainsi que des mesures de divulgation obligatoire.
- Une stratégie de ressources humaines offrant de meilleures conditions de travail, de la formation ainsi que l’équité salariale dans tout le secteur.
- Un programme national de soins de longue durée incluant du financement ciblé ainsi que des normes nationales pour les soins en établissement et à domicile, dont des planchers d’emploi.
- Un programme national d’assurance médicaments qui permet l’accès égal à une médication sécuritaire et efficace, tout en contrôlant les coûts.
Les soins de santé ont beaucoup souffert sous Harper
- On constate la prolifération de cliniques à but lucratif dispensant des soins médicalement requis.
- Les frais supplémentaires, la surfacturation et d’autres infractions à la Loi canadienne sur la santé se répandent sous l’oeil complice du gouvernement fédéral.
- Malgré des preuves accablantes à l’effet que les PPP coûtent plus cher et livrent des services de qualité inférieure, il y a 38 hôpitaux en PPP en construction ou en préparation dans quatre provinces.
- Les services de nettoyage des hôpitaux manquent de personnel et sont de plus en plus privatisés, ce qui favorise l’éclosion d’épidémies causant plus de 2 000 décès par année.
- En bout de ligne, les « garanties » de temps d’attente de Harper se sont révélées être une farce dans plusieurs provinces, et une manigance pour privatiser dans d’autres.