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Le président national du SCFP, Paul Moist, a lancé une mise en garde sévère au sujet de la publicité directe des médicaments d’ordonnance. M. Moist a partagé son analyse à Toronto dans le cadre de la Ethics Network Speaker Series de l’Université Ryerson.

L’inquiétude découle d’une poursuite intentée en décembre 2005 contre le gouvernement canadien par le conglomérat CanWest, qui prétend que l’interdiction actuelle de ce type de publicité constitue une violation de la liberté d’expression en vertu de la Charte des droits et libertés du Canada.

Mais pour Paul Moist, cette restriction est une mesure élémentaire de santé publique, puisque la publicité directe des médicaments d’ordonnance vise à augmenter la consommation et les ventes – et non à éduquer le public –, ainsi qu’à promouvoir des médicaments nouveaux qui sont souvent beaucoup plus chers sans être nécessairement plus efficaces et aussi sécuritaires que les médicaments précédents.

« Cette cause juridique est importante parce qu’elle déterminera la façon dont les tribunaux interprètent le droit à la liberté d’expression dans la Charte. Dans la hiérarchie des droits, ceux des entreprises sont-ils supérieurs au droit du public à la santé et à la sécurité, et en particulier aux droits des individus qui sont vulnérables parce qu’ils sont aux prises avec de graves maladies? » a demandé Paul Moist.

Pour en savoir plus : Publicité directe des médicaments d’ordonnance : document d’information