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L’ORIGNAL (Ontario) – Les travailleurs et travailleuses du Conseil scolaire de district catholique de l’est ontarien, membres du syndicat canadien de la fonction publique (SCFP 4155), font face à une grève ou lock-out dès le 20 août, suite à une offre finale inacceptable de la partie patronale le 25 juillet.

« Le conseil scolaire et son négociateur en chef, Yvon Major, semblent vouloir forcer la grève ou lock-out, mettant en jeu la rentrée scolaire », a déclaré Lise Lafleur, présidente de la section locale 4155 du SCFP. « L’employeur refuse de traiter des questions importantes et continue d’exiger des concessions des travailleurs – c’est complètement inacceptable ».

La convention collective entre le SCFP 4155 et le CSDCEO a échoué le 31 août 2006. Le syndicat représente 219 employés à temps plein, 97 employés à temps partiel et environ 33 temporaires et occasionnels, oeuvrant dans 50 écoles élémentaires, secondaires et bâtiments, dans les postes suivants : secrétaires, commis, préposés à l’entretien, surveillants, surveillant de discipline, imprimeur, techniciens en informatique et bibliothèque.

Entre autres, le conseil refuse d’inclure une formule de dotation pour les concierges (fondée sur les pieds carrés à entretenir), refuse de payer les avantages sociaux aux membres qui détiennent des postes réguliers à temps partiel mais qui travaillent à temps plein dans des postes temporaires, refuse d’offrir des journées de maladie et avantages sociaux aux surveillants et surveillantes travaillant plus de 20 heures par semaine, refuse d’inclure une prime de soir à leur taux horaire pour ceux qui travaillent la nuit, refuse d’offrir des frais de déplacement adéquats pour les techniciens en informatique et secrétaires qui se déplacent régulièrement pour le bien du conseil, et propose d’éliminer la période d’adaptation suite aux offres d’emploi.

Le conseil scolaire avait invité un avocat pour assister aux pourparlers en conciliation, ce dernier indiquant que le conseil ‘se réserve le droit de modifier les titres, la scolarité, l’expérience et les compétences requises pour les offres d’emploi’. Cette mesure entraînerait des conséquences négatives pour la grille salariale, les affichages de postes et d’autres articles reliés dans la convention collective. « L’employeur revenait sur des articles qu’on avait déjà réglés lors des dernières négociations », a souligné Joanne Harvey, conseillère syndicale du SCFP. « Le négociateur en chef de
l’employeur n’était même pas prêt à offrir des dates pour la médiation avant la date limite de grève ou lock-out – c’est difficile de voir comment ils vont éviter un
débrayage ». Le syndicat s’est dit prêt à rencontrer l’employeur avec un médiateur provincial, mais l’employeur n’a pas indiqué sa disponibilité.

Une grève ou lock-out affecterait les écoles dans les communautés suivantes : l’est et le sud-est d’Ottawa jusqu’à la frontière québécoise, y compris les villes et municipalités de Rockland, Limoges, Embrun, Hammond, Wendover, Plantagenet, Casselman, St Eugène, L’Orignal, St Pascal de Baylon, Hawkesbury, Vankleek Hill, Alexandria, Curran, Moose Creek, Cornwall, Long Sault , Maxville, et North Lancaster.  Les services suivants seraient interrompus : l’inscription des élèves pour la nouvelle année scolaire, le choix des cours au secondaire, le grand nettoyage des écoles avant la rentrée, la vérification de la qualité de l’eau pour assurer qu’elle soit potable, la vérification des conduits d’eau, la sécurité des bâtiments, les services de comptabilité au conseil (paye pour les enseignants, direction des écoles et superviseur, comptes payables et recevables), entre autres.

« Nos membres veulent être en place pour préparer la rentrée scolaire et assurer un milieu scolaire sécuritaire et propice à une éducation de qualité en septembre, mais si l’employeur ne change pas d’attitude bientôt, il est difficile de croire qu’on arrivera à une entente négociée », a ajouté Mme Lafleur. « Nous demandons aux parents de communiquer avec les conseillers scolaires pour leur dire de retourner à la table des négociations avant la date de grève, avec une offre raisonnable qui respecte le travail et l’engagement des travailleurs et travailleuses scolaires ».

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Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec :

Lise Lafleur, présidente du SCFP 4155 : 613-538-4827
Joanne Harvey, conseillère syndicale du SCFP : 613-933-5515
Robert Lamoureux, conseiller aux communications : 416-292-3999