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Une grève des éboueurs affectés aux commerces pourrait perturber les entreprises et les restaurants, les gouvernements et les édifices publics, ainsi que les immeubles d’habitation et les condos à Ottawa, Kanata, West Carleton, Stittsville, Gloucester, Rideau et dans les collectivités de la région, dès le 6 juillet, si la section locale 1338 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) est incapable de conclure une entente négociée avec Waste Management Canada Inc, au nom des 50 membres du personnel de transport des ordures et les 15 opérateurs du site d’enfouissement de Carp Road.

« Notre employeur demande une longue liste de concessions au contrat qui nous laisseront peu de choix que de débrayer pour défendre notre contrat », de dire Dan Sauvé, président de la section locale 1338 du SCFP. « Nous ferons de notre mieux lors de la médiation pour éviter une grève, mais si la direction ne recule pas par rapport aux demandes de concessions, nous pourrions être aux prises avec un été long, chaud et malodorant dans la région. »

Les travailleurs ramassent et transportent les déchets commerciaux et les déchets recyclables, et exploitent le site d’enfouissement de Carp Road. Une grève affecterait tous les édifices commerciaux et publics, ainsi que les immeubles d’habitation, et causerait un refoulement au site d’enfouissement, puisque les autres travailleuses et travailleurs de récupération des déchets syndiqués ne franchiront pas la ligne de piquetage et le site d’enfouissement sera fermé. Les travailleuses et travailleurs ont voté cette semaine à 94 pour cent en faveur d’une grève, et leur date limite de grève légale ou de lockout est le vendredi 6 juillet, à minuit une minute. La médiation est prévue pour le 4 juillet.

« Essentiellement, nous serons aux prises avec une montagne de déchets, tant commerciaux que résidentiels, tout ceci parce que notre employeur veut escroquer nos travailleuses et travailleurs et décimer leur convention collective – c’est totalement injuste et inutile », de dire Andy Mele, conseiller syndical du SCFP.

Les concessions demandées par l’employeur incluent des coupures dans les avantages sociaux, des changements radicaux aux heures de travail sans aucun horaire planifié, des dispositions affaiblies en matière de santé et de sécurité, des coupures aux vacances, des coupures aux congés pour activités syndicales, des semaines de travail de 60 heures sans aucune paye pour temps supplémentaire, des heures supplémentaires obligatoires, et une main-d’œuvre occasionnelle non syndiquée qui pourrait prendre le travail syndiqué.

« Avec des concessions comme celles-là, il est difficile d’imaginer que notre employeur prend au sérieux la conclusion d’une entente, d’ajouter M. Sauvé. Une grève menacerait également les contrats mêmes que détient notre employeur avec des clients commerciaux, puisque ceux-ci signeraient inévitablement avec d’autres entreprises pour le transport de leurs déchets pendant une longue interruption de service. »

« C’est vraiment une honte que cet employeur tente d’user d’une ruse de ce genre en pleine saison touristique, de dire M. Mele. La dernière chose que les touristes veulent voir, ce sont des piles de déchets en putréfaction et de la vermine dans les rues – il est fort probable qu’ils seront nombreux à ne pas revenir avant longtemps. C’est pourquoi nous invitons les résidentes et les résidents à communiquer avec leurs conseillères et conseillers municipaux pour leur dire d’exercer des pressions sur notre employeur pour qu’il conclue une entente équitable – sans grève. Tout ce que ça prend, c’est une entente sans aucune concession qui est raisonnable et juste. »

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires, veuillez communiquer avec :

Andy Mele, conseiller syndical du SCFP : 613-237-0115, 613-878-4444 (cellulaire)
Dan Sauvé, président du SCFP 1338 : 613-295-4230 (cellulaire)
Guy Lavigne, section locale 1338 (porte-parole francophone) : 819-661-7652
Robert Lamoureux, conseiller aux communications : 416-292-3999