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Ottawa – L’engagement des conservateurs de Stephen Harper à être le gouvernement de tous les Canadiens, hommes et femmes, est pour le moins douteux.

« Les Canadiennes sont encore sous le choc de l’abandon par le gouvernement fédéral de ses promesses en matière d’égalité. L’élimination du financement des programmes de Condition féminine Canada a fait mal, mais c’est surtout le manque total d’engagement envers le principe de l’égalité qui a porté un dur coup aux femmes du pays », a affirmé Paul Moist, président du Syndicat canadien de la fonction publique, le plus grand syndicat du Canada. Le SCFP représente plus d’un demi-million de Canadiens – en somme, 1 travailleur canadien sur 60 est membre du SCFP.

Le gouvernement fédéral jouit d’un surplus robuste de 7,3 milliards $. « L’annulation par notre premier ministre du soutien fédéral aux initiatives en matière d’égalité fera reculer les femmes d’une génération entière. Cette décision est inacceptable et elle doit être renversée », a ajouté M. Moist.

Des pays extrêmement productifs et concurrentiels ont investi de façon importante dans l’éducation de la petite enfance et les services de garde, y consacrant entre 1 % et 2 % de leur PIB. Le Canada, qui n’investit qu’environ 0,25 %, se retrouve au bas de la liste.

« Comme on pouvait s’y attendre, le paiement mensuel de 100 $ utilisé par les conservateurs pour remplacer le programme proposé par le gouvernement précédent, loin d’améliorer la situation, l’a plutôt aggravée. Ce n’est pas avec 100 $ par mois que l’on peut se payer des services de garde. Le groupe de travail Code Bleu pour les garderies publiques signale que sous le règne du gouvernement Harper, pas une seule nouvelle place en garderie n’a été créé », a affirmé Paul Moist.

Les Canadiens veulent que le gouvernement fédéral investisse dans un véritable programme national de services de garde à l’enfance, qui respecte les principes de qualité, d’universalité et d’abordabilité et qui est assuré par des fournisseurs sans but lucratif. « Les garderies permettent aux parents d’étudier, de travailler et de contribuer à la société, d’autant plus que le Canada est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs », a souligné M. Moist.

« À la veille de la Journée internationale des femmes, nous nous rassemblons pour célébrer les luttes et les victoires du mouvement des femmes. En même temps, nous savons que, plus que jamais, nous devons nous organiser pour assurer le changement politique. Nous déplorons le fait que les conservateurs de Stephen Harper aient dressé plus d’obstacles devant l’atteinte de l’égalité que tout autre gouvernement minoritaire de notre histoire. Mais nous savons que la résilience de nos mères, de nos sœurs, de nos filles, de nos nièces, de nos collègues de travail, de nos grand-mères, de nos mentors et des femmes leaders ne fera que grandir. Ensemble, nous continuerons de résister », a conclu Paul Moist.

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Pour renseignements : Paul Moist, président national du SCFP, 613-2370-1590, poste 224, ou 613-558-2873 (cell.) ; Catherine Louli, SCFP-communications, 613-237-1590, poste 268, ou 613-851-0547 (cell.)