Q. Est-ce que le principal objectif du groupe de travail est d’obtenir l’appui pour les cinq sièges désignés pour les femmes au sein du Conseil exécutif national (CEN)?
R. Non. Le Groupe de travail national sur les femmes a un mandat beaucoup plus vaste. La proposition pour cinq sièges pour les femmes au CEN était le but de la résolution C-27 au Congrès national de 2005. La proposition de cinq sièges était considérée comme une mesure temporaire, non pas une solution permanente, au problème immédiat de la sous-représentation des femmes au sein de notre Conseil exécutif national. La résolution n’a pas reçu la majorité des deux tiers des voix dont elle avait besoin pour être adoptée.
L’idée derrière un Groupe de travail national sur les femmes, qui a été créé avec l’adoption de la résolution 106, est de discuter de solutions à long terme à l’enjeu plus vaste de la baisse de participation des femmes et de leur représentation au sein du syndicat. La résolution nous oblige à consulter le plus grand nombre possible de membres du SCFP dans tout le Canada afin d’examiner la gamme complète de questions et les besoins en matière d’égalité des femmes et comment cela pourrait affecter leur capacité de participer aux activités du syndicat. Nous voulons également demander à nos membres ce qu’ils voient comme solutions possibles.
À ce moment-ci, nous ne pouvons pas savoir ce que sera le dénouement des consultations. Le Groupe de travail national sur les femmes sera ouvert à toutes les suggestions mises de l’avant par nos membres.
Q. Le groupe de travail est-il vraiment nécessaire? Les femmes n’ont-elles pas atteint l’égalité au sein de notre syndicat?
R. Les femmes ont fait des gains importants au sein de notre syndicat au cours des dernières décennies. Deux femmes ont été présidentes nationales. Les femmes sont actives comme membres et leaders au sein de notre syndicat. Le SCFP a parrainé des dossiers qui sont importants pour les travailleuses comme l’équité salariale, les stratégies de négociation pour améliorer les conditions de travail des femmes et un programme national de garderies.
Toutefois, environ les deux tiers de nos membres sont des femmes et cela ne se reflète pas dans les hauts paliers de direction de notre syndicat. Nous devons demander pourquoi. Et nous devons voir à ne pas maintenir des structures et des pratiques au sein du syndicat qui font en sorte qu’il est plus difficile pour les femmes de participer pleinement aux activités de notre syndicat.
Les femmes continuent d’être confrontées à de nombreux obstacles au sein de la société, au travail et à la maison. Nous devons comprendre s’il y a des obstacles structurels ou autres qui empêchent les femmes de devenir des militantes et des leaders au sein de notre syndicat. Nous avons besoin de la pleine diversité des voix et du leadership des femmes au sein de notre syndicat pour le rendre plus fort et pour voir à ce que nous répondions efficacement aux enjeux des femmes.
Q. Quelle est la composition du groupe de travail? Qui sont les membres que le groupe de travail représente?
R. Le Groupe de travail national sur les femmes, composé de 16 membres, reflète la diversité des femmes au sein de notre syndicat. Nous avons des femmes, au sein du groupe de travail, qui représentent des femmes jeunes et plus âgées, des femmes de couleur, une lesbienne, des femmes de sections locales petites et plus grosses, des femmes francophones, une femme autochtone, une femme ayant un handicap, une immigrante et des femmes de chaque région du Canada. Dans l’ensemble, le visage du Groupe de travail national sur les femmes reflète la diversité des femmes au sein de notre syndicat.
Les femmes n’ont pas été choisies pour refléter la diversité de leur région, mais plutôt la diversité des membres partout au sein de notre syndicat national. On encourage cependant chaque province à créer des sous-comités régionaux qui reflètent la diversité des femmes dans leur région.
Q. Pourquoi le président national est-il le coprésident d’un groupe de travail sur les femmes?
R. Le président national est le coprésident du Groupe de travail national sur les femmes afin d’offrir l’appui du principal leader élu à ce projet important. Que le président national – que cette personne soit une femme ou un homme – agisse comme coprésident du groupe de travail démontre l’importance que le syndicat national accorde à ce projet.
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