Comme on pouvait s’y attendre, le 1er février 2006, les péages augmenteront sur l’autoroute 407 de 1,3 cents le km pour les voitures et les motocyclettes, ce qui fera grimper les péages aux heures de pointe à 16,25 cents le km pour les véhicules légers. Les tarifs pour les camions augmenteront à 44,7 cents le km et à 64 cents le km pour les semi-remorques.
La société qui gère l’autoroute à péages, 407 ETR, abandonne les frais de 10 $ exigés pour l’accès électronique par un dispositif de transpondeur pour inciter les automobilistes à acheter des transpondeurs et à utiliser l’autoroute à péages. Les frais d’utilisation de la route sont élevés par rapport à d’autres routes à péages en Amérique du Nord. Seules les nouvelles autoroutes à péage de la Californie coûtent un peu plus cher. 407 ETR soutient que la hausse est due à l’ajout de voies à l’autoroute. En vertu des conditions de l’entente de 99 ans, 407 ETR doit accroître la capacité et éviter la congestion.
Les libéraux de McGuinty ont livré bataille contre 407 ETR pour réduire les péages et empêcher toute hausse sans l’approbation du gouvernement. Mais ils reconnaissent que la loi autorise 407 ETR à augmenter les péages. Le gouvernement libéral en appelle aussi d’une décision judiciaire rendue en novembre 2005 qui oblige le ministère des Transports à refuser d’accorder des plaques d’immatriculation à ceux qui n’ont pas acquitté leur facture de péages pour l’autoroute 407.
Une bonne partie de la poursuite entreprise par les libéraux n’est qu’une façade pour s’attirer les faveurs des automobilistes. Après tout, nous parlons du même gouvernement qui est déterminé à privatiser chaque service possible en Ontario.