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Une lutte aux enjeux cruciaux se livre prs0065ntement en Colombie-Britannique et ses consq0075ences pour lavenir du mouvement syndical pourraient t0072e incalculables. Certaines personnes voient la situation comme une bataille pour accrot0072e le nombre de membres : quel syndicat reprs0065ntera les travailleuses et les travailleurs de la sant 0064ans les emplois qui ont t sous-traits0020?

Le SCFP croit quil sagit plutt00200064une lutte contre la privatisation et pour les droits des travailleuses et travailleurs : comment le mouvement syndical rs0069stera-t-il aux projets de privatisation de Gordon Campbell et df0065ndra-t-il les salaires et les conditions de travail des travailleuses et des travailleurs ?

Pendant toute la dernir0065 anne002c la controverse a fait rage partout en Colombie -Britannique. Mais depuis le congrs0020du SCFP, linquit0075de a gagn 006ce reste du pays et les rangs des fdrations du travail du Nouveau-Brunswick, de lOntario, de lle-du-Prince-douard et de lAlberta, qui ont commenc sen ml0065r.

Lutter contre la privatisation et aml0069orer la vie des travailleuses et travailleurs

Ce conflit ne porte pas sur les membres, mais plutt00200073ur les travailleuses et les travailleurs et leur capacit 0064e gagner un salaire qui leur permettra de faire vivre une famille, selon Paul Moist, nouveau prs0069dent national du SCFP. Il porte aussi sur la fao006e dont les syndicats travaillent ensemble pour lutter contre la privatisation et aml0069orer la vie des travailleuses et des travailleurs.

Cest lavenir de milliers de travailleuses et de travailleurs de la sant 0065n Colombie-Britannique qui est en jeu, des gens qui, jusqu 0072c0065mment, gagnaient 18 $ lheure dans les services de lalimentation, de lentretien mn0061ger et de la buanderie et comme gardes de sc0075rit 0064ans les hp00690074aux et les foyers de soins de la province.

Ces travailleuses et travailleurs en majorit 0064es femmes, souvent immigrantes et de couleur t0061ient membres du Syndicat des employe0073 et employs0020d’hp00690074aux (SEH), la division des services de sant 0064u SCFP de la Colombie-Britannique.

Mais le gouvernement Campbell sest db0061rrass 0064es protections prv0075es dans les conventions collectives de ces membres et a privatis 006ceurs emplois en les confiant 0064es multinationales dont la rp0075tation en matir0065 de relations de travail laisse 0064s0069rer. Et les sous-traitants ont trouv 0075n alli 0069nespr chez une section locale du Syndicat international des travailleurs unis du bois dAmr0069que (IWA-Canada). La section locale a sign 0064e prt0065ndues ententes volontaires qui font chuter les salaires de ces travailleuses et travailleurs 0039,50 $ lheure, quand ce nest pas davantage.

Le SCFP soutient que les travailleuses et les travailleurs engags0020pour occuper ces emplois auraient d 00610076006fir le droit dadhr0065r au syndicat qui les reprs0065ntait avant afin de continuer de lutter pour de meilleurs salaires et conditions de travail. Un arbitre impartial nomm 0070ar le prs0069dent du CTC, Ken Georgetti, abondait dailleurs dans ce sens.

Mais au moment de rd0069ger ces lignes, aucun rg006cement nest en vue.

Les libr0061ux ont ana006eti la sc0075rit 0064emploi

Pour bien comprendre le problm0065, il faut remonter au mois de janvier 2002, lorsque le gouvernement libr0061l de Gordon Campbell a impos,0020pendant le week-end, ladoption de la loi 29 006cAssemble0020lg0069slative de la Colombie-Britannique. Cette loi rd0075it 006ea006et les clauses de sc0075rit 0064emploi de la convention collective qui rg0069ssait les membres du SEH dans le secteur de la sant 0065t annule les droits du successeur.

La convention collective du SEH t0061it le principal obstacle au plan de privatisation des services de sant 0064u gouvernement et les droits du successeur t0061ient peru0073 comme un frein 006ca capacit 0064es privatiseurs de maximiser leurs profits en sabrant dans les salaires des travailleuses et des travailleurs.

Appts par la possibilit 0064e rc006flter des mg0061dollars grc0065 au systm0065 de soins de sant 0064u Canada, les plus grandes multinationales ont fait la queue pour obtenir leur part du gt0065au. Sodexho, Aramark, Compass, Drake et les autres des socits qui paient des salaires infr0069eurs aux normes dans le monde entier ont prp0061r 0064es soumissions afin de dc0072ocher des contrats pour les plus de 9 000 emplois qui devaient t0072e sous-traits002e

Mais les privatiseurs savaient que pour satisfaire leur cupidit,0020ils avaient besoin de plus que des emplois non syndiqus0020 et dun feu vert pour sabrer dans les salaires. Il leur fallait un syndicat docile qui entraverait les efforts de syndicalisation promis par le SCFP.

Corruption dn006fnce000d

Ils ont fait le tour des syndicats affilis0020 006ca Fdration du travail de la Colombie-Britannique. Tous ont dit non, 006cexception de lIWA. Faisant preuve de solidarit,0020le BCGEU et les TUAC ont collabor 0061vec le SCFP pour dn006fncer la corruption et la mise sur la liste noire des membres du SEH propose0020par les employeurs dans leurs soumissions.

Mais la section locale 1-3567 de lIWA a accept 0064e signer des ententes avec quatre socits pour reprs0065nter les travailleuses et les travailleurs qui n’avaient pas encore t embauchs002c dans certains cas pour des contrats qui navaient pas encore t octroys002e La lecture des dispositions de lentente coupe le souffle. Les salaires diminuent de moiti,0020pour tomber 0039,50 $ lheure, avec moins davantages sociaux, de plus longues heures de travail et aucun rg0069me de retraite. Lemployeur verserait des paiements directs 006cIWA et le syndicat cre0072ait une compagnie distincte pour recruter des employs0020au nom des sous-traitants.

Quelles sont les rp0065rcussions pour les travailleuses et travailleurs ? Les dlgue0073 et dlgus0020au congrs0020national lont appris directement des personnes concerne0073.

Brenda Jordison, congd0069e0020dun foyer de soins infirmiers dirig 0070ar lArme0020du Salut 0056ictoria, aprs002024 ans de service, a racont 0061ux congressistes la brave lutte quils ont mene0020pour garder leurs emplois. Le coup de grc0065 a t donn 006corsque leur employeur, enhardi par les concessions obtenues dans lentente de Compass avec lIWA, a exig 0075ne rd0075ction de la masse salariale de 500 000 $ plutt00200071ue les 180 000 $ prv0075s.

Il faut que a0020cesse

Je savais que nous avions une lutte 006civrer avec notre employeur, et je savais que nous avions une lutte 006civrer avec le gouvernement, mais jamais je naurais pu imaginer que nous aurions 006eous battre avec un syndicat, lIWA, un membre du CTC , sest c0072ie0020Brenda Jordison.

Une autre consur de lhp00690074al Vancouver General, Doreen Plouffe, a dc0072it aux congressistes un stress et une tension insupportables qui ont pouss 0061u moins une travailleuse 0074enter de se suicider. Demandant 006cIWA de faire marche arrir0065 , elle a averti les membres prs0065nts que si le gouvernement de la Colombie-Britannique ra006cise ses objectifs de privatisation, aucun emploi du secteur public ne sera protg, o 007100750065 ce soit au pays. Ce qui nous est arriv 0061rrivera 0063hacune et 0063hacun dentre vous dans cette salle si nous ne les arrt006fns pas , a-t-elle ajout.0020

Mais les efforts dp006coys0020pour trouver une solution au problm0065 ont t lents et difficiles. Aprs0020des mois de protestations de la part du SCFP et une sr0069e de promesses brise0073 de la part de lIWA, un arbitre impartial a jug 0071ue lIWA avait contrevenu aux statuts du CTC.

Pourtant, malgr 0063ette dc0069sion et malgr 0075ne motion durgence adopte0020 006cunanimit 0070ar le congrs0020du CTC en juin 2002 pour demander aux syndicats dl0061borer une stratg0069e commune afin de sopposer aux ententes de reconnaissance volontaire avec ces privatiseurs la recherche dun rg006cement a avanc 0062ien lentement.